Dossier d’œuvre architecture IA59001614 | Réalisé par
Grembert Lucie (Rédacteur)
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Luchier Sophie (Rédacteur)
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
Avenue dite avenue Jean-Mabuse
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
  • Commune Maubeuge
  • Adresse avenue Jean-Mabuse
  • Cadastre 2003 M  ; 2003 N  ; 2003 O
  • Dénominations
    avenue
  • Appellations
    Avenue Jean-Mabuse
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble à logements, magasin de commerce, cinéma, banque

L'avenue Jean-Mabuse est partiellement créée lors du remembrement précédant la reconstruction de la ville sous la direction de l'architecte-urbaniste André Lurçat. Elle reprend le cheminement nord-sud d'avant-guerre qui partait de la Porte de Mons (place de la Grisoëlle), passait par la rue de Mons, les places Maréchal-Foch et Jean-Mabuse. Elle se terminait par la rue de France, traversant la Sambre pour aboutir à la Porte de France. L'avenue de France reprend le tracé du passage sur les places Maréchal-Foch et Jean-Mabuse. Sur la première place était placé le monument de la bataille de Wattignies (IA59001922), qui a été déplacé ensuite sur la place de Mons. L'ancienne église paroissiale Saint-Pierre avait été construite dans cette rue et donnait également sur cette place.

Le tracé de cette rue est légèrement rectifié et des blocs de plusieurs îlots sont construits le long de l'avenue. Les sources ne mentionnent pas de présence ou de projet de plantation d'arbres. Toutefois, André Lurçat fait des plans de plantations pour plusieurs projets de la ville à reconstruire. La présence d'arbres le long de l'avenue laisse penser qu'ils sont prévus dès l'aménagement de l'avenue.

L'avenue est bordée de blocs de différents îlots. Le bloc 1 (IA59001604) de l'îlot A est construit par l'architecte Panos Djelepy entre 1948 et 1951 ; l'îlot E par les architectes André Lurçat, Joseph Ney et Maurice Gouvernet en 1949 ; les blocs 1 et 2 de l'îlot F (IA59001615) par Henri Lafitte entre 1954 et 1956 ; le bloc 5 de l'îlot D par l'architecte Marcel Melon entre 1956 et 1958 ; le bloc 6 par les architectes Maurice Gouvernet et Henri Lafitte entre 1952 et 1955.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 20e siècle
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Djelepy Panos
      Djelepy Panos

      Panos Tzelepis est élève de 1918 à 1921 à l’École spéciale d’architecture (diplômé en 1921), sous la direction de Robert Mallet-Stevens qui y est professeur à partir de 1907. Il se forme aussi à l’École des hautes études urbaines, créée en 1919 par Marcel Poëte et Henri Sellier. Il réalise à Elliniko, dans la banlieue d’Athènes, de superbes villas dans le style international : maison Tzelepis (1929), maison Oikonomidis (1929-1930), maison Zaphiriadis (1933). Par ailleurs, il est l’auteur de : « Les maisons de l’archipel grec observées du point de vue de l’architecture moderne », Cahiers d’art 1-4 (1934), p. 93. Il est également l'auteur de L’architecture populaire en Grèce (préface de Christian Zervos, dessins de l’auteur, gravés par G. Manoussakis, Paris, Morancé, 1952).

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      architecte attribution par travaux historiques
    • Auteur : architecte attribution par source
    • Auteur :
      Lafitte Henri
      Lafitte Henri

      Henri Lafitte est un architecte né en 1888 à Fourmies (Nord) et décédé en 1966 à Mondrepuis (Aisne). De douze à quinze ans, il doit garder le domicile familial pour raison de santé. Il se forme alors précocement à la peinture et à l'architecture au contact de son père (Jean Lafitte, architecte) et de ses frères (Jean-Paul, peintre et Jacques, architecte). Vers 1903, il entre à l'école pratique de Maubeuge où il apprend à travailler le bois et le fer. Il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte en 1922. Il est systématiquement associé à son frère Jacques jusqu'en 1930 environ. S'ils conçoivent ensemble l'architecture d'un bâtiment, Henri semble en revanche se réserver la conception globale du décor et du mobilier qu'il réalise souvent lui-même (peinture murale, sculpture, sgraffite, ferronnerie d'art, menuiserie, mosaïque...). Après la Seconde guerre mondiale, avec son fils architecte Éric, il participe à la reconstruction de Maubeuge sous l'autorité d'André Lurçat.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Lurçat André
      Lurçat André

      André Lurçat, né en 1894 à Bruyères (Vosges) et mort le 11 juillet 1970 à Sceaux, est un architecte français. Fils du receveur des postes Lucien Lurçat et de Marie Lhôte, André Lurçat entre à l'École des Beaux-Arts de Nancy en 1911. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il travaille dans le cabinet de Robert Mallet-Stevens. Avec l’appui de son frère aîné, le peintre Jean Lurçat, il construit à partir de 1924 un ensemble d’ateliers d’artistes qui font de lui l’un des architectes modernes les plus en vue.

      Il est membre fondateur des CIAM (Congrès internationaux d'Architecture moderne). Mais il prend position pour un modernisme modéré en 1929, rejoignant l'Union des artistes modernes de Mallet-Stevens.

      André Lurçat édifie en 1933 pour la municipalité de Villejuif (aujourd'hui Val de Marne) le groupe scolaire Karl-Marx. Fort de ce succès, il est invité à Moscou en 1934 et y travaille jusqu'en 1937.

      Après avoir participé à la création du Front national des architectes résistants, il est chargé en 1945 du plan de reconstruction de Maubeuge. Membre du conseil d’architecture du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1945 et 1947, il reçoit, après 1955, les commandes de municipalités de la banlieue parisienne. Il est architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il construit en 1950 la cité Paul-Langevin et l’unité de quartier Fabien. Il est également urbaniste de plusieurs communes dans la région de Nancy.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Melon Marcel
      Melon Marcel

      Marcel Melon est né en Hautmont en 1895. Il suit des cours à l'École Pratique de Commerce et d'Industrie de Fourmies (où il obtient le certificat de fin d'études) puis à l'Université du Travail de Charleroi de 1910 à 1912. Il est élève libre à l'École des Beaux-Arts de Bruxelles pendant la Première Guerre mondiale. Il obtient le patente en 1927. La demeure individuelle constitue la plus grande partie de son activité, ainsi que les boutiques, la plupart construites à Hautmont. Après la guerre, il réalise la reconstruction de la ville du Quesnoy. Il décède à Hautmont en 1969.

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      architecte attribution par source
    • Auteur : architecte attribution par source

L'avenue reprend le cheminement nord-sud d'avant-guerre mais son tracé est légèrement rectifié. Elle relie l'avenue Albert Ier à l'avenue de France. Il n'y a aucune végétation le long de l'avenue. Du nord au sud, côté ouest puis est, voici l'implantation des blocs : le bloc 1 de l'îlot A (IA59001604) les blocs 1 et 2 de l'îlot F (IA59001615), les blocs 5 et 6 de l'îlot D et l'îlot E. Ces blocs sont composés d'immeubles à logements avec magasins de commerce en rez-de-chaussée, banque et cinéma, qui ont été transformés. Les élévations sont en béton, rythmées par des balcons (à gauche) et des oriels (à droite). Seul le bloc 6 de l'îlot D est en brique.

  • Murs
    • béton
    • brique
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2002, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Grembert Lucie
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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