Dossier d’œuvre architecture IA59002053 | Réalisé par
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Église paroissiale Saint-Vaast de Landas
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
  • Commune Landas

L'église du 10e ou 11e siècle apparaît sur les plans anciens et les Albums de Croÿ implantée sur une motte - qui n'est plus apparente aujourd'hui - et entourée du cimetière (Plateaux). Elle appartenait au chapitre cathédral de Tournai et à l'abbaye de Flines. Plusieurs descriptions au 17e siècle et en 1736 laissent supposer que l'édifice a subi des dommages importants entre 1603 (Albums) et 1690, pendant la Guerre de Trente Ans. Un nouveau choeur et un clocher, remplaçant une maison de cloches ("klokhuis" flamande), sont reconstruits en 1738. La foudre endommage l'édifice en 1746, entraînant une expertise, menée par l'architecte Emmanuel Van Dael, puis une contre-expertise et un procès. Le chapitre et l'abbaye sont condamnés à payer les réparations du clocher. Une nouvelle expertise, réalisée en 1771 par Toussaint Joseph Beaucamps, arpenteur d'Orchies, suggère une reconstruction du vaisseau situé entre le choeur et le clocher, entreprise en 1775. Un nouveau procès à propos des voûtes, construites en brique, s'achève en 1783. L'édifice fait l'objet de travaux de restauration en 1810 par l'architecte Etienne Voisin, en même temps que la maison curiale et le presbytère (AD Nord, série O 330/16, 18). Les ouvertures des bas-côtés sont refaites et les voûtes recouvertes d'un décor de plâtre en 1881 par l'architecte Carlos François Batteur, les vitraux du choeur sont remplacés en 1876 par le maître-verrier Félix Courmont, d'Arras, et ceux de la nef sont réalisés en 1889. Le clocher est réparé en 1898 par Carlos François Batteur, les charpentes et les toitures en 1911.

  • Période(s)
    • Principale : Milieu du Moyen Age, 18e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
  • Dates
    • 1738, porte la date
    • 1775, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur : architecte attribution par source
    • Auteur :
      Batteur Carlos
      Batteur Carlos

      Carlos Batteur (1844 - 1913), architecte. Né et mort à Lille. Cet ancien élève des Beaux-Arts, résident de l'Atelier Wicar à Rome de 1867 à 1871 et membre de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, travailla toute sa vie dans la région lilloise.

      On lui doit de nombreuses réalisations, dont :

      - Lycée Gambetta de Tourcoing (1883-1885)

      - Faculté des Sciences de Lille (vers 1886) place Philippe Lebon

      - Institut de Physique de Lille, (vers 1892) rue Gauthier de Châtillon

      - Maison des étudiants du quartier des écoles à Lille, (vers 1892) rue de Valmy

      - Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie de Lille (1886-1892) rue Jean Bart

      - Prison cellulaire (Maison d'arrêt) de Loos-lez-Lille (1898-1905)

      - Usine Holden de peignage moderne de la laine à Croix dont la cheminée culminant à 105 m, inaugurée en 1887, fut la plus haute de France

      - Filature des frères Mahieu (1924) à Armentières

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      architecte attribution par source

L'église est en retrait par rapport à la rue principale, le bas-côté nord vers la place du village. Le cimetière est situé du côté sud de l'église. L'ancien presbytère est sis face à la tour de l'église, au fond d'une petite place. De plan rectangulaire, adjointe d'une abside semi-circulaire, l'église possède 3 vaisseaux et 5 travées. Elle est précédée d'une tour en brique dont le porche est couvert d'un arc en grès daté 1738 et la porte datée 1748. L'ensemble est en brique et pierre avec des contreforts en grès. La flèche à égout retroussé de la tour et la toiture à deux pans sont couvertes d'ardoise. Le choeur est composé d'une travée droite et d'un hémicycle, percé de quatre baies en plein-cintre en partie basse, la partie supérieure ayant été rehaussée lors de la reconstruction de la nef en 1775. Les ouvertures des bas-côtés sont en plein-cintre, caractéristique des édifices néoclassiques de cette région. La nef et les bas-côtés sont couverts de coupoles sur pendentifs en brique, recouvertes d'un décor de plâtre. Des colonnes doriques en pierre à tambours soutiennent les arcs en plein-cintre de la nef. Elles sont gravées des lettres F et A, marques de tâcherons rares à l'époque.

  • Murs
    • grès
    • brique
    • calcaire
    • calcaire marbrier
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • coupole en pendentifs
    • cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • flèche polygonale
    • croupe ronde
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • AD Nord : Série C 20389.

  • AD Nord : Série O 330 pièces 16, 18, 21, 23.

Bibliographie

  • PLATEAUX, Alain (dir.). Les églises de la Pévèle française. Histoire et architecture du IXe au XXe siècle. Liège : Pierre Mardaga, 1990.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
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