Dossier d’œuvre architecture IA59002728 | Réalisé par ;
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
  • Commune Beuvry-la-Forêt
  • Adresse rue Albert-Ricquier , rue du Saulzoir
  • Cadastre 2003 B 2197

La maison est construite entre 1817 et 1875 (dates des deux cadastres successifs), à l'est du centre-bourg sur la route départementale reliant Orchies à Saint-Amand. De par son implantation sur un angle, la maison pourrait être un ancien estaminet ; en effet traditionnellement, dans la région, les cafés-auberges dits "estaminets" se trouvent à l'intersection de deux rues, avec leur la porte d'entrée ménagée sur le pan coupé. Sa situation à proximité de grandes fermes et d'une sucrerie nouvellement établie vers 1870 peut étayer cette hypothèse.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle

La maison, bâtie en brique, présente deux façades sur rues et un pan coupé. Son soubassement est peint en gris. Une corniche à décor de dents-de-scie court en partie supérieure. La façade rue Albert-Riquier, en rez-de-chaussée, offre 3 travées régulières de fenêtres protégées par des contrevents en bois peint ; celle donnant sur la rue du Saulzoir est percée de quatre ouvertures, dont deux sous la rive du toit qui permettent l'accès au fenil ménagé dans les combles. La porte, logée dans le pan coupé, est surmontée d'un fronton triangulaire en brique saillante et encadrée par deux pilastres en brique et tommette. En dépit d'une mise en oeuvre générale sommaire, le maçon s'est inspiré du vocabulaire de l'architecture classique et a copié fidèlement mais naïvement les différentes parties du pilastre (dorique/toscan) : le socle, la base et le chapiteau (astragale, échine, abaque...). Il a commis une maladresse : le fronton n'a pas la largeur suffisante pour reposer sur les pilastres censés le supporter. La modénature du pan coupé est mise en valeur par le passage d'un badigeon de chaux blanc (autrefois bleu) et d'une eau forte rouge accentuant son impact visuel. Le toit présente une croupe en tuile flamande (panne traditionnelle) interrompue par une demi-croupe en tuile mécanique sur l'angle abattu. Un tas d'amortissement en brique repose sur le faîtage. La façade rue du Saulzoir conserve une ancienne plaque directionnelle en fonte de fer ainsi que les traces d'un panneau directionnel peint datant de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile mécanique, tuile flamande
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • croupe
    • demi-croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Plan cadastral, section B du Village, 1ère feuille, 1817 (AD Nord ; P31/127).

  • AD Nord : Série P (cadastre) : P31/419 : 1875, section B du Village, 2ème feuille.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
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