Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Condé-sur-l'Escaut
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
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Commune
Condé-sur-l'Escaut
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Lieu-dit
Condé-sur-l'Escaut centre
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Adresse
7, 9, 11 place Saint-Amé
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Cadastre
1826
D1 555, 556, 557, 558 ;
1875
D2 562, 563, 564, 565 ;
2010
AR 204, 205, 206
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaisons en série (série de 3)
Cette série de trois maisons a été bâtie entre 1824, date à laquelle les édifices n'apparaissent pas sur le plan divisionnaire de Condé situant l'ancien couvent de terciaires franciscaines dans son environnement, et 1826, date du plan cadastral sur lequel ils figurent. La série est en effet édifiée à la suite de la démolition partielle du couvent, selon l'alignement nouvellement prescrit, et fait la jonction avec la maison en angle avec la rue Marcel-Maes, préexistante, et dont la façade, reculée, se conforme alors aussi à l'alignement défini.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
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Dates
- 1825, daté par source
La façade des trois maisons est recouverte d'un enduit épais, refendu, pour la maison n° 9, d'un faux appareillage de pierre ; la maçonnerie est probablement constituée de brique. Le solin est réalisé en pierre calcaire marbrière (sans doute de la pierre de Soignies). Les maisons n° 7 et 9 sont bâties selon un modèle identique : l'élévation comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage en surcroît ; elle est articulée par cinq travées, la porte centrale faisant axe de symétrie (les baies qui surmontent celles-ci sont aveugles). Les baies du rez-de-chaussée et de l'étage carré sont couvertes par des arcs segmentaires, les fenêtres de l'étage en surcroît sont en demi-cercle. Le toit à longs pans porte, pour la maison n° 7, de fausses ardoises, pour la maison n° 9, des tuiles flamandes mécaniques et sur l'arrière, des tuiles flamandes. La maison n° 11 ne comprend que trois travées. Les deux travées de gauche sont comparables à celles des maisons n° 7 et 9, mais le mur en surcroît n'est qu'un écran (la toiture n'est pas visible). La troisième travée comporte deux niveaux, ceux du rez-de-chaussée et de l'étage carré, et prend pour modèle l'élévation de la maison voisine qui fait retour vers la rue Marcel-Maes. À l'emplacement de cette travée se trouvait un espace non bâti encore visible le plan cadastral de 1875.
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Murs
- enduit
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Toitstuile flamande mécanique, matériau synthétique en couverture
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
Cet ensemble précisément daté semble marquer l'introduction à Condé de l'usage des ouvertures en demi-cercle qui seront en faveur jusqu'au milieu du 19e siècle.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département du Nord - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chercheur au service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
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