Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Le Quesnoy centre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Mormal
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Commune
Le Quesnoy
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Adresse
2-4 rue de la Nouvelle-Zélande
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Cadastre
2024
OE
742
Les deux maisons sont sur la même parcelle cadastrale. ;
1897
E
296
maison - bâtiment - cour
14 fenêtres/portes ;
1817
E
149 et 150
bâtiment pour le 149
bâtiment pour le 150
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Dénominationsmaison
La maison ne porte pas de date. Cependant, un certain nombre d'éléments architecturaux permettent d'en estimer la construction :
- la forme des baies : les arcs segmentaires sont utilisés entre 1650 et 1760 environ ;
- le soubassement important imitant un appareil de pierre apparait vers 1750 ;
- les décors néo-classiques (chapiteaux composites) apparaissent à partir des années 1760 ;
- l'arc segmentaire couvert par un linteau apparait vers 1780 ;
- les bandeaux larmiers qui remplacent les cordons sur les façades flamandes et hennuyères apparaissent à partir des années 1780 ;
- l'appareil picard cesse d'être utilisé systématiquement à partir de 1815.
La comparaison des cadastres napoléoniens de 1817 et 1897 montre que la séparation entre le n°34 rue George-V et le n°2 rue de la Nouvelle-Zélande, ainsi que la rattachement du n°2 rue de la Nouvelle-Zélande au n°4 de la même rue a eu lieu entre ses deux dates. L'état de section du castre de 1897 précise que la maison est occupée par un épicier qui y a également son magasin, mais ne signale pas la présence d'une vitrine.
L'ensemble de ces éléments permet de dater la construction de la maison du début du XIXe siècle.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
Les maisons sont situées à front de rue, alignées avec leurs voisines, tant pour la façade rue de la Nouvelle-Zélande que pour celles de la rue George-V. La maison au n°2 fait toiture commune avec le 34 rue George-V : les longs pans s'achèvent rue George-V par un pignon débordant, et sur la rue de la Nouvelle-Zélande par une croupe. La maison au n°4 a une toiture indépendante, couverte à longs pans et séparée de sa voisine par un pignon découvert sur lequel les épis (motifs en dents de scie constitué de briques disposées en oblique qui bordent le pignon) sont visibles. Seule cette dernière toiture est ornée d'une lucarne capucine. Les deux toitures s'achèvent par un coyau.
Bien qu'indépendantes -comme le montre la présence d'une porte d'entrée pour chaque maison et la légère différence de niveau des baies et de la corniche sommitale -, les deux maisons partagent la même parcelle cadastrale et ont sans doute été construites en même temps.
Elles présentent ainsi un certain nombre de points communs : elles sont construites en briques posées en appareil picard, disposition visible sur le pignon débordant et dans les manques de l'enduit nid d'abeille qui recouvre l'intégralité des façades. Construites sur un soubassement décoré d'un faux appareil à larges refends, les deux maisons comptent un étage carré et un étage de comble. Dans les deux cas, l'élévation s'achève par une corniche sommitale appareillée et moulurée en calcaire présentant le même dessin. La forme des baies en arc segmentaire couvert par un linteau en enduit lisse et le bandeau larmier sous les baies du second niveau se retrouvent sur les deux façades. Enfin, les les limites de la façade (ainsi que les angles du n°2) sont décorées d'un pilastre qui repose sur une table affleurée et s'achève par une chapiteau composite.
Les façades offrent cependant chacune un aspect assez différent.
La façade du n°4 est la plus simple et ne comporte pas de décors. Elle est cependant ordonnancée et compte trois travées, la porte étant située à droite. La position de la lucarne au droit de la travée centrale crée une symétrie axiale. les linteaux en bois mouluré rajoutés au dessus des baies du premier niveau datent sans doute du début du XIXe siècle, moment où ils se généralisent au Quesnoy.
La façade latérale du n°2 sur la rue George-V ne compte qu'une travée, percée d'une unique baie au premier niveau. Côté rue de la Nouvelle-Zélande, la façade est percée au premier étage d'un triplet de baies composé d'une porte centrale étroite et de deux ouvertures latérales. Une archivolte moulurée couvre chaque baie et vient reposer sur un culot décoré d'une pointe de diamant. Les deux baies au second niveau, moins larges que celles du premier niveau, ne sont pas alignées avec ces dernières.
La façade du n°34 est aujourd'hui en briques nues, posées en appareil picard. Les baies du premier niveau, couvertes par un arc segmentaire, présentent la même forme et sont alignées avec celle de la travée du n°2 rue de la Nouvelle-Zélande donnant sur la rue George-V. Le niveau du soubassement est également identique sur les deux façades. Les baies du second niveau sont couvertes par un arc en anse de panier, utilisé à partir des 1860. Le percement de ces baies correspond peut-être au moment où cette maison a été "séparée" de sa voisine.
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Murs
- brique enduit
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- pignon découvert
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
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