La parcelle est non bâtie en 1817.

En 1897, elle traverse tout l'îlot jusqu'à la rue Théau, agrégeant ainsi des parcelles disparates. Côté rue Brancion, le cadastre fait figurer un long passage couvert (symbole : rectangle barré d'une croix de Saint-André) qui donne accès à une cour, laquelle est reliée au n°5, rue Théau. Ce bâtiment abrite la maison et le commerce d'un droguiste. La parcelle est décrite comme contenant une maison, un bâtiment et une cour.

Les matériaux mis en œuvre, en particulier les linteaux en fer en ɪ, ainsi que les grandes baies à petits carreaux et huisserie métallique, indiquent qu'elle a été construite à la fin du XIXe siècle. L'étude des briques visibles sur le mur gouttereau montre une différence entre les niveaux : elles sont moins uniformes en termes de couleur et de planéité de surface au premier qu'au second, ce qui laisse penser que la mutation du parcellaire et du bâti entre 1817 et 1897 a été l'occasion de transformer le passage couvert en atelier et d'élever un étage supplémentaire.

Le plan de 1921 établissant l'état des destructions après la Première Guerre mondiale indique que l'immeuble n'a subi aucune dégradation.