La façade rue Carlier est élevée en briques posées en appareil picard et repose sur un soubassement en grès. Elle est ordonnancée et percée de baies couvertes par un arc segmentaire. Les angles sont soulignés par une chaine harpée en grès, intégralement conservée au premier niveau. L'extrémité haute des fers d'ancrage est lancéolée tandis que la basse est décorée de motifs géométriques, l'anneau central porte une feuille découpée.

Les briques uniformes en couleur et en taille, la pose en appareil moderne à demi-brique, les linteaux en pieds-droits en béton ainsi que le soubassement en béton datent de la réfection de la façade rue de Strasbourg dans les années 1950. Les alignements, le rythme et la taille des baies ont été conservés.

L'ensemble est couvert par une toiture à longs pans et croupes en ardoise, elle est percée de lucarnes jacobines.

La chaine d'angle harpée en moellons de grès montant depuis le soubassement jusqu'à la corniche est très rare au Quesnoy. Un seul autre exemple a été repéré au n°20, rue de l'Aulette, à l'angle de la rue Victor-Hugo, sur le pan coupé d'une ancienne maison bourgeoise du XVIIe siècle.