Photographe du service régional de l'Inventaire général Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Le Quesnoy centre
- enquête thématique régionale, Brasseries du Nord - Pas-de-Calais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Mormal
-
Commune
Le Quesnoy
-
Adresse
17-19 rue Thiers
,
14-16 rue Jean-Jaurès
-
Cadastre
2024
E 2
1511, 1512 ; 630, 631
;
1897
E
547 à 550
;
1817
E
432, 433
angle rue de l'ange et rue Saint-Laurent
-
Dénominationsbrasserie, maison
-
Destinationsmaison
La brasserie Prévost est répertoriée dans l'état de section et le cadastre de 1817, à l'angle des rues de l'Ange et Saint-Laurent. En 1897, les parcelles sont la propriété d'un aubergiste qui y possède trois maisons jointives. L'activité brassicole a cessé.
Les n°17-19, rue Thiers et 14-16, rue Jean-Jaurès, qui correspondent aux anciennes parcelles cadastrales sont aujourd'hui occupées par ces maisons jointives.
-
Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle , (incertitude)
L'immeuble occupe la parcelle à l'angle des rues Thiers et Jean-Jaurès.
Certains traits du bâtiment remontent sans doute à la construction de la brasserie et concernent aussi bien la façade sur la rue Thiers que celle sur la rue Jaurès : les briques anciennes posées en appareil picard ou les fers d'ancrage décorés de motifs géométriques et d'une feuille au niveau de l'anneau central, par exemple. L'élévation compte deux niveaux et s'achève par une corniche en brique complexe qui fait alterner briques posées en panneresses couchées, rangs de dents d'engrenage orientées dans des sens opposés, briques posées en panneresses debout et rang de métopes séparés par des briques posées en panneresses debout. C'est l'un des rares exemples repérés de corniche aussi travaillée. Il s'agit sans doute du seul élément de décor réalisé lors de la construction de la brasserie initiale. Toutes les baies sont couvertes par un arc segmentaire. L'angle du bâtiment est construit en chaine harpée en moellons de grès, ce qui signale une construction antérieure au XIXe siècle. La couverture à longs pans et croupe en ardoise qui couvre tout le bâtiment est percée de lucarnes jacobines.
Sur les façades de la rue Thiers, la largeur des baies du premier niveau indique qu'elles ont été modifiées dans la seconde moitié du XIXe siècle. Toutes présentent un chambranle à crossette orné d'une agrafe centrale. Les chambranles du premier niveau sont en brique. Celui de la baie de gauche est particulièrement travaillé, avec une archivolte, des sommiers et une agrafe en brique rouge associée à des pieds-droits et un arc en brique blanche. Pour les baies du second niveau, le chambranle à cru est un large bandeau enduit dont les crossettes s'achèvent par une goutte. L'agrafe est en forme de pointe de diamant. Ces motifs "géométrisants" qui rappellent l'Art déco sont sans doute les conséquences de la rénovation de la façade après sa destruction partielle lors de la Première Guerre mondiale, ainsi que l'indique le plan dressé en 1921 relevant l'état des destructions de la ville (AD Nord, 50Fi2285). C'est également le cas du soubassement en béton.
La façade sur la rue Jean-Jaurès est certainement plus proche de l'état d'origine du bâti, en particulier avec le soubassement en moellons de grès (partiellement recouvert en béton pour le n°14). Pour la partie droite (n°14), le bandeau plat qui constitue le chambranle à cru à crossette des baies ne porte pas de décoration (pas de goutte ni d'agrafe en pointe de diamant), ce qui correspond sans doute à une réalisation plus ancienne que sur la façade rue Thiers. Ces ajouts n'existent pas pour la partie gauche de la façade (n°16) mais il est impossible de savoir s'ils ont jamais existé ou s'ils ont été détruits lors d'une restauration. Les garde-corps en fonte moulée sont identiques pour les deux parties de la façade et typiques de la seconde moitié du XIXe siècle, ce qui correspond sans doute à la transformation de la brasserie en maisons jointives. La rue étant en légère déclivité, un petit degré en pierre bleue précède les portes d'entrée des maisons.
-
Murs
- brique maçonnerie
- grès maçonnerie
-
Étages1 étage carré, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans croupe
-
État de conservationvestiges
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
-
AD Nord. Série P ; sous-série 35 : 35 P 1116. Département du Nord, Arrondissement d'Avesnes, Justice de paix du Quesnoy, Commune du Quesnoy : Section E dite de la ville, tableau indicatif des propriétaires, des propriétés foncières et de leur contenance, 1817 [état de section].
-
AD Nord. Série P ; sous-série 35 : 35 P 1121. Département du Nord, Arrondissement d'Avesnes, canton de Le Quesnoy est et ouest, Commune du Quesnoy : Section E dite de la ville, tableau indicatif des propriétaires, des propriétés foncières et de leur contenance, 1897 [état de section].
Documents figurés
-
Ville du Quesnoy - Plan cadastral napoléonien, feuille unique, levé en 1817 : section E, 1ère partie (AD Nord ; P31-761).
-
Le Quesnoy, plan cadastral napoléonien de 1897. Section dite de la ville, en trois feuilles, 2ème feuille (AD Nord ; P31-761).
-
Le Quesnoy - Commune du Quesnoy - Aménagement et extensions de la ville - Etat actuel - Plan, par A. Guyomard, ingénieur-géomètre agréé à Lille, le 6 août 1921 (AD Nord ; Fi - Provenances diverses : plans concernant le département du Nord, 1581-1922 ; 50Fi2285).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.