Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Cassel
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de Flandre Intérieure-Cœur de Flandre Agglo - Hazebrouck
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Commune
Ochtezeele
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Lieu-dit
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Adresse
719 rue Principale
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Cadastre
2025
B
455, 585
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Précisions
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationgarde-barrière
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Destinationslogement
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Parties constituantes non étudiéesremise
Ce bâtiment est très certainement construit lors de l'implantation de la ligne de chemin de fer qui relie Lille à Dunkerque dans la seconde moitié du XIXe siècle. Si la ligne est ouverte aux voyageurs dès 1848, la compagnie ferroviaire implante les différentes infrastructures (gare, garde barrière, etc...) jusqu'à la fin du XIXe siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , (incertitude)
Implanté à proximité immédiate de la voie ferrée Lille–Dunkerque, ce bâtiment se situe à l’angle du passage à niveau encore actif et de la rue Principale menant au centre du village. Orienté nord-est/sud-ouest, il s’aligne rigoureusement sur l’axe ferroviaire, sa façade principale tournée vers les rails. L’ensemble est implanté dans une petite parcelle close par une barrière basse en béton peint en blanc, accessible depuis la route par un portillon métallique vert.
L’habitation adopte un plan en L, structuré autour d’un module principal de forme carrée, développé en rez-de-chaussée avec un comble habitable ou de stockage. Ce volume est complété au nord par un corps rectangulaire en rez-de-chaussée et, au sud-est, par un léger avant-corps en appentis qui crée un décrochement en façade.
La maçonnerie combine brique rouge (notamment visible au sud) et enduit lissé sur les autres élévations. Plusieurs baies sont encore munies de volets pleins en bois.
Sur sa façade ouest, tournée vers la voie ferrée, le module principal présente une large baie vitrée en rez-de-chaussée et une fenêtre sous comble, toutes deux couvertes par un linteau droit métallique. Le côté sud, orienté vers la rue, est percé d’une fenêtre en rez-de-chaussée et d'une ouverture haute sous le faîtage - vraisemblablement un ancien fenestron de comble - surmontée d’un élément métallique évoquant un ancien crochet de levage. Le chiffre peint "150" sur cette élévation pourrait correspondre à une référence ferroviaire, une codification du passage à niveau, ou simplement un ancien numéro de rue.
Le corps rectangulaire au nord comprend trois fenêtres à arc surbaissé au rez-de-chaussée. L’avant-corps en appentis, quant à lui, abrite la porte d’entrée et une fenêtre, toutes deux également couvertes d’un arc surbaissé.
La couverture est assurée par une toiture à deux pans asymétriques en tuile mécanique, prolongée sur l’avant-corps par un pan légèrement décalé, dans la continuité du faîtage principal. Une souche de cheminée en béton enduit émerge du versant ouest.
Deux petites annexes, visibles au nord de la parcelle, n’ont pu être observées en détail.
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Murs
- brique enduit
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Toitstuile mécanique
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Plansplan régulier en L
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Étagesrez-de-chaussée, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans pignon découvert
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Typologies
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État de conservationdésaffecté
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France (2023).
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