Dossier d’œuvre architecture IA60001190 | Réalisé par
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
Ancienne briqueterie et usine de poterie Desmarquest, devenue usine de préparation de produits textiles (linière) De Conninck, devenue atelier de chaudronnerie et de mécanique Dubois
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de la Picardie Verte - Formerie
  • Commune Saint-Samson-la-Poterie
  • Adresse 1 rue André-Picard
  • Cadastre 1985 B 33, 34, 231
  • Dénominations
    briqueterie, usine de poterie, usine de préparation de produits textiles
  • Précision dénomination
    linière
  • Appellations
    Briqueterie et usine de poterie Desmarquest, usine de préparation des produits textiles (linière) De Conninck
  • Destinations
    usine de chaudronnerie
  • Parties constituantes non étudiées
    logement patronal, atelier de fabrication, four industriel, cheminée d'usine, bureau, magasin industriel

A la fin du 19e siècle, l'usine de poterie et briqueterie Desmarquest est l'une des plus importantes de la commune. Elle fait fonctionner trois fours de cuisson et une machine à vapeur pour les machines à broyer la terre et à mouler les briques. Si l'industriel possède déjà un logement sur le lieu de production, il le fait reconstruire au début du 20e siècle, à l'emplacement d'un jardin donnant sur l'actuelle rue André Picard. Juste après la Première Guerre mondiale, un atelier de fabrication, destiné au moulage des briques et au façonnage des poteries est érigé. Mais après la période faste de la Reconstruction, la briqueterie Desmarquest est contrainte de fermer ses portes. Après quelques années d'inactivité, les bâtiments sont vendus à Hector De Conninck, qui y installe son usine de traitement de lin. La nouvelle activité nécessite des bâtiments complémentaires, dont les chambres de rouissage, que le nouveau propriétaire faire construire en béton armé, à l'emplacement des anciens ateliers de fabrication et des fours de cuisson qu'il fait détruire en partie. En 1957, un incendie touche une partie de l'atelier datant des années 1930, dans lequel était entreposé le lin séché. Il est heureusement rapidement circoncis, permettant de sauver le bâtiment. L'usine cesse son activité à la fin de l'année 1970. Aujourd'hui, l'autre partie des fours et des ateliers ont également été démolis pour laisser la place à un atelier moderne de petite chaudronnerie et de mécanique générale. Vers 1910, l'usine de poterie emploie 40 personnes.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle

D'après le plan de 1896, l'usine de poterie fonctionnait avec trois fours de cuisson, dont deux en parallèle et dotée de deux cheminées d'usines tronconiques en brique. Elle était complétée d'une salle des machines, abritant un moteur à vapeur (disparu), avec cheminée attenante, dont la hauteur initiale devait atteindre 28 m. Cette cheminée tronconique en brique existe toujours, mais pour des raisons de sécurité, sa hauteur a été abaissée à 13 m. Les fours de cuisson en brique ont été démontés et remplacés par un atelier en parpaing de béton et tôles ondulées, ainsi que par quatre chambres de rouissage, en béton armé. L'atelier de moulage est en brique, à un étage carré. Il présente une façade sur cour largement ouverte de baies rectangulaires horizontaux, à linteaux métalliques, formant une élévation ordonnancée, contrastant avec la façade sur jardin, complètement aveugle. Cet atelier est couvert d'un toit en ardoise à longs pans et pignons couverts. Le logement patronal suit un plan en L. Il est élevé avec un rez-de-chaussée surélevé sur cave et surmonté de deux étages carrés. Il est couvert de toits en ardoise à longs pans brisés et demi-croupes débordants.

  • Murs
    • brique
    • béton
    • parpaing de béton
    • béton armé
  • Toits
    ardoise, tôle ondulée
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • pignon couvert
    • demi-croupe
  • Énergies
    • énergie thermique
    • énergie électrique
    • produite sur place
    • achetée
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Oise. Série M ; Mp 2549. Etablissements dangereux, insalubres ou incommodes, commune de Saint-Samson-la-Poterie.

  • AD Oise. Série W ; 763 W 29535. Installations classées, établissements supprimés, Saint-Samson-la-Poterie, 1970.

  • AD Oise. Série S ; 9 Sp 172. Déclaration de machines à vapeur. Canton de Chaumont-en-Vexin (1836-1901). Canton de Formerie (1839-1902). Canton de Grandvilliers (1859-1901). Canton de Chaumont-en-Vexin (1836-1901). Canton du Coudray-Saint-Germer (1855-1902).

    Canton de Formerie (1839-1902).

Bibliographie

  • GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Formerie, arrondissement de Beauvais (Oise). In Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins, 1850.

    p. 110-111
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
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