Dossier d’œuvre architecture IA60002172 | Réalisé par
Fournier Bertrand
Fournier Bertrand

Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France

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  • patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
Laiterie industrielle de la Société Agricole des Fermiers Réunis (SAFR)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Vexin-Thelle - Chaumont-en-Vexin
  • Commune Chaumont-en-Vexin
  • Adresse rue de la Pissote , 2 rue de la Laiterie
  • Cadastre ?
  • Dénominations
    laiterie industrielle
  • Appellations
    Laiterie de la Société Agricole des Fermiers Réunis (SAFR)
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, salle des machines, chaufferie, atelier de réparation, bureau, logement patronal, quai, garage, hangar industriel, tour de réfrigération, logement d'ouvriers

Au moment de la construction de la ligne de chemin de fer reliant Paris à Gisors en 1869, Arthur Schramm, qui exploite la laiterie Baudet, décide de transférer son établissement à proximité de la gare et de la voie ferrée, afin de pouvoir expédier plus facilement sa production vers Paris. La nouvelle laiterie est construite en 1871, comme l'indique la date portée sur la maison patronale. Outre les ateliers d'écrémage et de réfrigération, dont les machines sont alimentées par une machine à vapeur, l'usine dispose également d'un appareil à acétylène. Sur le site était également construit une écurie importante, afin d'effectuer le ramassage du lait dans les fermes environnantes. En 1893, l'entreprise prend le nom de Société Agricole des Fermiers Réunis, dont le siège est à Paris (44 rue Louis-Leblanc). Durant l'Entre-Deux-Guerres, la laiterie se développe encore et modernise son outil de production avec un nouveau système de pasteurisation. Avec l'augmentation du personnel de l'usine, plusieurs logements ouvriers sont également construits durant cette période ainsi qu'une extension des écuries comprenant une cinquantaine de boxes. Après la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments de production sont reconstruits en grande partie. La nouvelle laiterie est en fonctionnement avant 1950. Elle ne cessera sont activité que dans les années 1960. Depuis, l'ensemble a été racheté par une entreprise de ferraillage. En 1914, installation d'appareils producteurs de gaz acétylène, construits par L´Hermitte, dit L'Eclair, à Louviers (Eure). Avant 1914, l'usine emploie près d'une centaine de personnes.

La laiterie est implantée en écart, à proximité de la ligne de chemin de fer, à laquelle elle est reliée par un embranchement ferroviaire. La maison patronale, est le seul élément architectural subsistant de la fondation de l'établissement. Elle porte au sommet de la lucarne d'axe de sa façade principale la date de 1871. Ce logement est construit en brique, sur un sous-sol surélevé. Il présente une élévation à un étage carré et comble à surcroît, couvert d'un toit à longs pans brisés et croupes brisées. Les bâtiments industriels ferment l'angle nord-ouest de la parcelle. Ils se composent de deux corps de bâtiments implantés perpendiculairement l'un à l'autre. Ils sont construits en béton, à un étage carré, et sont couverts de toits en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts, pour l'un d'eux, et pignons découverts pour le second. Le quai de chargement qui court le long de la façade nord est abrité par un prolongement en appentis, ouvert sur les pignons afin de recevoir la desserte ferroviaire. A l'angle des deux principaux ateliers, est située la tour de réfrigération, légèrement plus élevée et couverte d'un toit en bâtière. Les bureaux, adossés au pignon méridional de l'atelier de fabrication, sont en rez-de-chaussée, couverts d'un toit en tuile mécanique, à longs pans en pignons couverts. Les logements ouvriers, construits à l'arrière du site, forment un immeuble de huit travées de long, à un étage carré. Cet immeuble est en moellons de pierre avec jambages harpés en brique le long des ouvertures et aux angles, avec pignons également en brique. Il est couvert d'un toit en tuile mécanique, à longs pans et croupes.

  • Murs
    • brique
    • béton
    • pierre
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit à longs pans
    • toit en bâtière
    • appentis
    • croupe brisée
    • pignon couvert
    • pignon découvert
  • Énergies
    • énergie thermique
    • produite sur place
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Oise. Série M ; Mp 2439. Etablissements insalubres et dangereux. Chaumont-en-Vexin. 1901-1939.

    Chaumont-en-Vexin.
  • AD Oise. Série W ; 753 W 28857/2049-146. Direction départementale de la Construction de l'Oise. Dommages de guerre 1939-1945.

    Coopérative agricole de Chaumont.

Bibliographie

  • L'Opinion économique et financière. Les Pays de l'Oise, édition illustrée. 7e année, décembre 1954, n°19.

    p. 67
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Fournier Bertrand
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