Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).
- inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Collection particulière. Droits réservés
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
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Commune
Chepoix
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Lieu-dit
Warmaise
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Cadastre
2020
ZN
1
Le manoir se trouvait dans l'angle nord-est de la parcelle (aujourd'hui champ cultivé).
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Dénominationsmanoir
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AppellationsChâteau de Warmaise
Sous l’Ancien Régime, Warmaise fait partie de la seigneurie de Chepoix. Cet écart se situe aujourd’hui sur le territoire de cette commune. Il est surtout connu pour avoir accueilli un château bâti en ce lieu vers 1450 pour remplacer la forteresse de Chepoix, endommagée durant la guerre de Cent Ans puis démolie en 1431 sur ordre de Charles VII.
Le château de Warmaise (nommé ainsi sur les cartes postales en illustration) était davantage un manoir fortifié qu'un château. Il était constitué d’un corps de logis flanqué de deux tours carrées. Des bâtiments étaient distribués autour de la cour. Ils servaient certainement à l’exploitation agricole du domaine, comme l’indique le cadastre napoléonien (premier tiers du XIXe siècle) qui mentionne la "ferme de Warmaise". Un long bâtiment perpendiculaire à la route de Chepoix à Bonvillers pourrait correspondre à un ensemble composé d’une grange, d’étables et écuries.
En 1627, Antoine de Sénicourt, seigneur de Sesseval et de Warmaise construit une chapelle dédiée à sainte Marguerite dans la cour du château (SEILLIER, 1898).
Dans sa Notice sur Chepoix, l’abbé Seillier donne une description précise de l’ensemble du domaine : un jardin, dit Jardin aux Renards, qui comprenait un verger, une vigne et divers clos, un parc avec des allées et des chemins, un pré sec, les lisières des bois, des buissons et des friches.
Au début du XIXe siècle, le domaine est habité par Louise Angélique de Saint Fuscien de Vignereuil, épouse du comte de Méru. Elle y meurt en 1821. En 1900, l’abbé Seillier note que la propriétaire du château est madame Haudicourt de Bonvillers.
Sur le cadastre de 1933, il ne reste plus que le corps de logis rectangulaire flanqué des deux tours quadrangulaires. La majeure partie des bâtiments aurait été abattue dans les années 1920.
Le château a aujourd’hui complètement disparu. Les ruines sont visibles sur des cartes postales anciennes. Les photographies aériennes des années 1950-1965 les montrent également. En revanche, sur une photographie du début des années 2000, il ne reste du plan de l’édifice qu’une trace difficilement discernable. D’après les témoignages d’habitants, les enfants du village y jouaient encore dans les années 1980.
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Période(s)
- Principale : Fin du Moyen Age, milieu 15e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude), , (détruit)
- Secondaire : Temps modernes, 3e quart 17e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude), , (détruit)
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Dates
- 1627, daté par travaux historiques
Il ne reste aujourd'hui plus aucune trace maçonnée de l'ancien manoir.
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État de conservationdétruit
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Collection particulière. Droits réservés
Bibliographie
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SEILLIER, abbé. Notice sur Chepoix. In L'Annuaire de l'Oise. [s. l.] : [s. ed.], [1898-1901].
Documents figurés
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Chepoix. Cadastre napoléonien, section E, feuille 1, [premier tiers du XIXe siècle] (AD Oise ; EDT 175/1 G 1).
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Chepoix (Oise). Ruines du château de Warmaise, carte postale, éd. Perrin, [ca 1900] (coll. part.).
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Chepoix. Cadastre rénové, section E, feuille 2, 1933 (AD Oise ; 1964 W 39).
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Chepoix (Oise). Ruines de Warmaise, carte postale, éd. Peltier (Breteuil), [premier quart du XXe siècle] (coll. part.).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).