Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).
- inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
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Commune
Chepoix
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Lieu-dit
Warmaise
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Dénominationsécart
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Parties constituantes non étudiéescroix de chemin
Origine
"Warmazia" est la première occurrence connue de ce lieu. Elle est mentionnée dans une charte du Cartulaire de l’abbaye de Lannoy datée aux environs de 1170 (LAMBERT, 1982). Warmaise est donc un domaine agricole exploité dès le Moyen Âge. Il est toutefois plus difficile de savoir à quand remonte l’installation des premiers habitants.
À côté du château (IA60005375), un noyau d’habitations s’est développé à proximité d’anciennes vignes cultivées jusque dans les années 1840 (SEILLIER, 1898).
Morphologie et parcellaire
Comme l’atteste l'étude du cadastre napoléonien levé dans le premier tiers du XIXe siècle, la morphologie de Warmaise est restée inchangée : en quittant Chepoix en direction de Bonvillers, il suffit de tourner sur la première route à droite. À gauche s’étend le champ sur lequel se dressait l’ancien château ; à droite, quelques habitations se sont agglomérées le long d’une rue qui aboutit au sentier "les Vignes de Warmaise" qui rejoint Chepoix. Ce toponyme témoigne de la présence d’anciens vignobles. Aujourd’hui, seule la première partie de la voie le long de laquelle sont situées les habitations est goudronnée. Le sentier plonge ensuite dans une zone boisée.
Les formes de l’habitat
D’après les recensements de population du début du XIXe siècle, Warmaise compte une vingtaine d’habitations. Ainsi, dix-neuf maisons sont relevées en 1831. Le recensement de 1836 signale également un marchand fruitier, un cordonnier, un berger, un charpentier, ainsi qu’un fabricant de bas. Les habitations ne sont plus que neuf en 1901 et quatre en 1936. Cette baisse a pour cause l’exode rural de la seconde moitié du XIXe siècle qui touche l’ensemble du territoire national, accentué par les conséquences de la Première Guerre mondiale.
Aujourd’hui, cinq ou six logements subsistent, dont un pavillon moderne et deux anciennes exploitations agricoles (n°2 et n°4).
Au n°2, la grange sur rue possède deux grand-portes : la première est la porte charretière donnant accès à la cour, la seconde est la porte de grange proprement dite.
La croix de chemin
Implantée au bord du champ dans lequel se trouvait le château et au croisement des routes, elle aurait d’abord été érigée en 1788, puis remplacée en 1853. La croix actuelle semble toutefois postérieure.
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Période(s)
- Principale : Temps modernes, 16e siècle
- Principale : 19e siècle, 20e siècle
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Typologiesplateau
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Oise. Série J ; sous-série 49 J : 49 Jp 11. Chepoix. Inventaire des croix et calvaires. Archives de l'association pour la connaissance et la conservation des calvaires et croix du Beauvaisis (ACCCCB), 2007.
Bibliographie
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LAMBERT, Émile. Dictionnaire topographique du département de l'Oise. Amiens (Musée de Picardie) : Société de linguistique picarde, 1982 (tome 23).
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SEILLIER, abbé. Notice sur Chepoix. In L'Annuaire de l'Oise. [s. l.] : [s. ed.], [1898-1901].
Périodiques
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GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise). Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins, 1843.
Documents figurés
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Chepoix. Cadastre napoléonien, section E, feuille 1, [premier tiers du XIXe siècle] (AD Oise ; EDT 175/1 G 1).
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Chepoix. Cadastre rénové, section E, feuille 2, 1933 (AD Oise ; 1964 W 39).
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).
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