Le cimetière se trouve à son emplacement d’origine, autour de l’église. La croix en pierre élevée sur un piédestal à emmarchement témoigne de l’ancienneté du site. Elle semble en effet remonter au XVIe siècle d’après sa forme et le traitement stylistique du Christ. Des dalles funéraires - protégeant certainement des tombeaux de prêtres -, étaient visibles jusqu’en 1976 au pied de cette croix.  

Les documents de la série O conservés aux Archives Départementales de l’Oise indiquent que le règlement tarifaire des concessions est validé en 1846 par le préfet de l’Oise. Il est par ailleurs décidé de maintenir le cimetière à son emplacement d’origine en raison de sa bonne situation (éloigné de plus de 100 mètres des habitations) et de sa taille convenable.

À la suite des destructions causées par la Première Guerre mondiale, le mur de clôture doit être reconstruit. Des plans sont dressés par l’architecte A. Lemaître en 1929 (voir ill.). Les maçonneries sont reprises en brique et en pierre et de nouveaux portails sont installés. Le portail côté nord est toujours en place.

La plupart des monuments funéraires aujourd’hui visibles ont été construits à la limite des XIXe et XXe siècle. Les noms des marbriers relevés sont Boussard (Breteuil), Guilbert (Tartigny), Cloquier, H. Lefranc.  

D’après un témoignage oral recueilli par l’Association pour la connaissance et la conservation des croix et calvaires du Beauvaisis, le cimetière a été remis en état en 1976 et les monuments funéraires abandonnés ont été retirés.

Le portail principal a été refait depuis. En raison de son effondrement en 2015, l’emmarchement et le fût de la croix du cimetière ont été refaits en 2019. La partie supérieure a également été restaurée. Le cimetière compte toujours plusieurs tombeaux en forme de chapelles et deux croix en fer forgé.