Dans la ville de Boulogne-sur-Mer, les cimetières antérieurs au XIXe siècle n'existent plus. Le cimetière situé dans la ville haute, près de la cathédrale, est fermé en 1772. Située en dehors des remparts, une propriété appartenant au génie militaire le remplace tout en étant affectée à partir du 23 novembre 1842 aux concessions des habitants de culte protestant. La ville ne fait l'acquisition des terrains qu'en 1861. Convertie ultérieurement en pépinière, la parcelle est occupée actuellement par un immeuble.

En ville basse, Monseigneur Asseline, évêque de Boulogne-sur-Mer, autorise la municipalité à se servir du cimetière situé autour de l'église Saint-Nicolas (IA62000004) par ordonnance du 17 avril 1790. Un nouveau cimetière est établi près de celui de l'hôpital Saint-Louis (IA62000335). La place Navarin en occupe aujourd'hui l'emplacement.

Il ne subsiste aujourd'hui que trois cimetières à Boulogne-sur-Mer. Le cimetière de l'Est est ouvert en urgence le 9 décembre 1806. Celui du Nord, dit Saint Pierre, le 2 septembre 1854. Celui de l'Ouest (situé sur la commune du Portel) le 22 septembre 1854. Le cimetière de l'Est, agrandi en 1823, l'est à nouveau tout au long des XIXe et XXe siècles, comme les autres cimetières. Afin d'en faciliter l'étude, il a été découpé en deux parties : la partie nord, rue Framery, et la partie sud, rue de Dringhen.