• inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
Maison dite Château
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Villers-Bocage
  • Commune Villers-Bocage
  • Adresse 5 rue du 14-Juillet
  • Cadastre 1988 AC 25, 26, 42
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Château
  • Parties constituantes non étudiées
    édifice agricole, jardin, dépendance

La seigneurie de Villers-Bocage est attestée depuis le début du 13e siècle, mais il ne reste rien du château médiéval édifié près de l'église, sur une motte. Il fut remplacé par un manoir construit à la fin du 17e siècle, à la suite de l'achat de la seigneurie par Jean-Baptiste Berthe (1683). La famille Berthe l'habita jusqu'à la Révolution, puis le vendit en 1804 au négociant amiénois Florent Picard qui y séjourna avec sa famille. L'inventaire de 1792 le décrit comme une belle maison seigneuriale comportant grand et petit vestibule, cuisine, salon, salle à manger et sept chambres, plus la cave et les dépendances agricoles.

De cette demeure détruite au 19e siècle ne subsistent que les piliers du mur d'enceinte près de l'église paroissiale, les anciens communs désormais rattachés à l'exploitation agricole du nouveau château, et une partie de façade remployée dans le logis au n°8 de la rue du 14-Juillet. En 1868, l'ancien château est décrit comme démoli.

Le château actuel, en fait une grande maison de notable, date du 19e siècle (de même que le logis du fermier). Il fut construit pour M. Bénézy, juge de paix et maire de Villers-Bocage. Ce château est aujourd'hui à l'abandon, l'aile sud est déjà ruinée.

Le corps de logis est construit en briques avec quelques éléments en pierre, notamment les chaînages d'angle. Il est de plan rectangulaire, avec une avancée en façade sur jardin. L'élévation est parfaitement symétrique, y compris pour les deux ailes latérales coiffées d'un toit brisé en pavillon, construites dans le prolongement du corps de logis. En arrière du logis, s'élèvent les bâtiments de l'exploitation agricole liée au château : le logis du fermier, en briques, et les dépendances qui s'étendent le long de la rue, en craie.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • moyen appareil
  • Toits
    matériau synthétique en couverture, tuile
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • croupe
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999