Dossier d’œuvre architecture IA80001417 | Réalisé par
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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  • patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
Maison à deux logements accolés, dite Les Chardons et Les Roches
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bresle Yères - Ault
  • Commune Mers-les-Bains
  • Adresse 3, 5 rue Frédéric-Petit
  • Cadastre 1982 AE 486, 487
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison à deux logements accolés
  • Appellations
    Les Chardons, Les Roches
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Maison à deux logements accolés dits Les Chardons et Les Roches construite entre 1897 et 1901 (imposition du cadastre en 1900 et 1901) par Dupont (signature), entrepreneur, pour Albert Petit (source : matrices cadastrales), chef de rayon à Paris, sur un lot unique acquis en 1895.

Édifice établi à l'aplomb d'une rue perpendiculaire au front de mer. Des cours occupent le fond de parcelle. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent, hormis à la base du mur, recouverte d'un enduit imitant un appareil, que l'on retrouve sur la totalité de la partie gauche de l'édifice. Le toit, en ardoise, est couvert à longs-pans brisés et pignons partiellement couverts du fait de la mitoyenneté. L'égout retroussé, largement débordant, est symboliquement soutenu par des aisseliers en bois. La construction est composée de deux logements accolés de deux travées de largeur inégale chacun. La travée la moins large reçoit l'entrée, protégée par un porche dans-oeuvre comportant quelques marches pour accéder au couloir traversant. La travée la plus large est mise en valeur par une superposition de bow-windows en surplomb et de balcons. Cette dernière travée est par ailleurs couverte d'un petit toit en pavillon formant décrochement de la toiture. Des bandeaux de ciment marquent la séparation des niveaux et contribuent par ailleurs à unir les deux logements accolés qui présentent un banc commun en façade. L'ensemble de la maison est surélevé par un sous-sol semi enterré.

  • Murs
    • brique
    • enduit partiel
    • enduit d'imitation
    • essentage de matériau synthétique
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit en pavillon
    • pignon découvert
    • pignon couvert
  • Techniques
    • céramique
    • maçonnerie
    • menuiserie
  • Représentations
  • Précision représentations

    Cabochons de céramique visibles sur les deux logements. Une frise de céramique n'est plus visible que sur la maison dite Les Chardons, de même qu'une plate bande en briques émaillées de couleur verte et un motif décoratif formé par l'emploi alterné de briques de couleur rouge et ocre. Les bow-windows, en bois, sont accompagnés de garde-corps de balconnets en menuiserie formant motif décoratif.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Somme. Série O ; 99 O 2591. Mers-les-Bains, acquisitions, aliénations, leg (1874-1925).

  • AD Somme. Série P ; 3 P 533/9. Mers-les-Bains, matrices cadastrales des propriétés bâties (1882-1911).

    case 509
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de la Somme
(c) SMACOPI
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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