Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
752 plaine S Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationstombeau
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Appellationsfamille Legueur-Defosse
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Parties constituantes non étudiéesclôture
D'après le registre communal, cette concession est acquise en juin 1891 par Georges Legueur, entrepreneur de bâtiment.
L'édicule porte la signature de l'entrepreneur de monuments funèbres A. Sallé.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur, auteur commanditaire (incertitude), signature
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Auteur :
Sallé entreprise de monuments funèbres , dit(e) Sallé père, Sallé filsentrepreneur signatureSallé entreprise de monuments funèbres
Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.
Cette concession de type couloir, adossée au mur d'enceinte, est délimitée par quatre piliers reliés par des grilles en fer forgé. Elle est accessible par un portillon à deux battants. Elle contient une niche, de style néoclassique, en pierre artificielle. Le fronton à acrotères est surmonté d'une croix.
Le mobilier se compose d'une colonne en marbre et de son socle, d'une couronne en barbotine, d'un crucifix en marbre et fonte, et d'un deuxième crucifix en tôle et fonte (fig. 7).
Inscriptions :
Dates des décès : 1891 ; 1938 ; 1946 / 1878 ; 1905 ; 1951 ; 1973 / 1839 ; 1843 ; 1850 ; 1999.
Epitaphe : [...] / Georges Jean-Baptiste / LEGUEUR / ancien entrepreneur de bâtiments / ancien juge au Tribunal de Commerce / Officier d´Académie / né le 2 juin 1856 / décédé le 3 février 1938 / [...] / Paul Hippolyte / ROUTTAND / industriel / officier de la Légion d´Honneur / croix de guerre 1914-18 / 8 janvier 1882 - 5 janvier 1951 / époux de / Marguerite Mathilde Marie / LEGUEUR / 3 octobre 1882 - 15 juillet 1973 / [...].
Epitaphe (colonne) : Louis Georges LEGUEUR / 1881-1891.
Inscription concernant le destinataire : Famille LEGUEUR-DEFOSSE.
Monogramme : LD.
Inscription : concession à perpétuité. Monogramme (base pilier gauche) : GL. Signature (pilier droite) : A. SALLE.
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Murs
- pierre artificielle
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Toitspierre en couverture
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Typologiestombeau en forme de niche monumentale à parvis enclos ; style néoclassique ; colonne funéraire (brisée)
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Techniques
- sculpture
- fonderie
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Précision représentations
Au sommet, une guirlande d'immortelles. La grille présente un décor d'arabesques.
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Mesures
- l : 442
- la : 190
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Ce tombeau-niche, de style néoclassique, signé A. Sallé, a sans doute été réalisé vers 1891 (date d'acquisition de la concession et de la première inhumation). C'est l'un des deux exemples de ce type attribuable à l'entrepreneur de monuments funèbres, avec le tombeau de la famille Perlin-Desailly (S 794), de style néogothique. La niche présente une forme classique, dérivée de la stèle à portique, comme c'est aussi le cas dans l' enclos funéraire de la famille d'Hervillez-Dequin (L 53). On observera ici la présence d'un cénotaphe réalisé vers 1891, qui présente la forme d'une colonne brisée. Cette forme symbolique est fréquente pour évoquer la mort prématurée d'un proche, ici celle d'un enfant.
Le tombeau conserve par ailleurs une clôture de qualité.
Les initiales GL, gravées sur l'un des piliers, peuvent être celles de l'entrepreneur Georges Legueur, auteur du tombeau de la famille Guénin (plaine S) et parent des Legueur-Dailly (S 767) également entrepreneurs de bâtiment. Comme l'indiquent les épitaphes, Georges Legueur (1856-1938) était entrepreneur, ancien juge au tribunal de commerce et officier d'Académie, et Paul Hippolithe Routtand (1882-1951) était industriel.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
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Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.