D'après le registre communal, cette concession est acquise en octobre 1866, par madame Hordez, veuve Vinque, domiciliée à Amiens, 55 boulevard du Mail.
La stèle porte la signature de l'entrepreneur A. Sallé.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession est acquise en octobre 1866, par madame Hordez, veuve Vinque, domiciliée à Amiens, 55 boulevard du Mail.
La stèle porte la signature de l'entrepreneur A. Sallé.
Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée par des poteaux en calcaire fixés sur une pierre de seuil antérieure en calcaire et reliés initialement par des barres de fer. Elle contient une stèle à entablement et fronton triangulaire à acrotères en calcaire.
Inscriptions :
Dates des décès : 1857 ; 1861 ; 1856 / 1866 ; 1837 ; 1884 ; 1885 / 1866 ; 1866 ; 1877.
Epitaphe (à gauche) : Mr. Charles Natalis / VINQUE / Maître-Menuisier / époux de D[am]e Genneviève HUBLET / décédé le 10 avril 1857 / dans sa 75e année.
Epitaphe (au centre) : Mr. Joseph / VINQUE, fabricant / époux de D[am]e Eugénie Victor / HORDEZ / décédé le 17 juin 1866 / dans sa 56e année.
Epitaphe (à droite) : Mr. Alexandre Adéodat / DUPUIS, Négociant / époux de D[am]e Désirée Juliette / VINQUE / décédé le 9 juillet 1866 / âgé de 32 ans et 10 mois.
Inscription concernant le destinataire : Famille Masse.
Inscription (base) : Concession à perpétuité.
Signature (base, à droite) : Sallé A.
Le fronton de la stèle est sculpté d'une couronne de roses et de marguerites, entrelacée de rubans. Les acrotères sont également gravés de roses et de marguerites.
Cette concession, délimitée par des poteaux en calcaire, contient une stèle funéraire en calcaire, signée A. Sallé, probablement élevée en 1866, date d'acquisition de la concession et du décès du fabricant Joseph Vinque.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.