Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juin 1864, par Charles Placide Pinchinat-Tranel, domicilié à Amiens, 11 boulevard Saint-Jacques.
Le portillon porte la signature du constructeur Lamolet-Tattegrain et un encart fixé sur la pierre de seuil antérieure indique que le marbrier Triboulet a récemment réalisé des travaux.
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé à portillon antérieur central, fixée sur une bordure en pierre de Tournai. Le sol est recouvert de gravillons et la dalle fermant l'entrée du caveau est en pierre de Tournai. Elle contient une stèle à entablement et fronton triangulaire à acrotères en pierre de Tournai, rythmée par deux pilastres cannelés. La stèle est agrémentée de deux tables en granite poli (remaniement) et une tablette également en marbre poli est fixée sur l'entablement.
Inscriptions :
Dates des décès : 1957 ; 1947 ; 2005.
Inscription concernant le destinataire : Familles Pinchinat-Vitoux-Thuilliez.
Inscription : Concession à perpétuité.
Signature (portillon) : T. Lamolet - Constructeur / G[an]de R[u]eSt-Maurice 175 (Amiens).
Signature (encart, pierre de seuil antérieure) : Marbrerie Triboulet.
La grille est ornée de fleurons et de pommes de pin et le portillon est surmonté d'une croix.
Le fronton de la stèle est également surmonté d'une croix et les acrotères sont gravés de palmettes feuillagées.
Cette concession, délimitée par une grille en fonte et fer forgé signée par le constructeur Lamolet-Tattegrain, contient une stèle funéraire en pierre de Tournai, sans doute réalisée vers 1864 (date d'acquisition de la concession et de la première inhumation) et récemment remaniée par la Marbrerie Triboulet (signature).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).