Dossier d’œuvre architecture IA80006544 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire Riquier
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 34 plaine D Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    enclos funéraire
  • Appellations
    Riquier
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1846, par Amable Gérard Riquier, propriétaire, domicilié à Amiens, rue des Minimes. La colonne funéraire brisée porte la signature de l'entrepreneur Lesot et a été restaurée par l'association des Amis de la Madeleine.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)

      Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.

      Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.

      L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.

      Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).

      En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).

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      entrepreneur signature

Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par des poteaux en calcaire (parties antérieure, postérieure et latérale gauche) et en grès (partie latérale droite), reliés par des barres en fonte (en partie manquantes) et fixés sur une pierre de seuil en calcaire. Elle contient deux monuments également en calcaire : une colonne funéraire brisée (fig. 3), avec un socle quadrangulaire, et une stèle trapézoïdale (fig. 2).

Inscriptions :

Date du décès (colonne funéraire brisée) : 1892. Dates des décès (stèle trapézoïdale) : 1867 ; 1869.

Épitaphe (stèle trapézoïdale) : Joseph Armand Jean-Baptiste / GERARD / ancien capitaine / d'artillerie retraité / époux de Victoire / RIQUIER / décédé le 27 mai 1867 / à l'âge de 80 ans.

Signature (colonne funéraire brisée, base, en haut à droite) : Lesot.

  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • fonte
  • Typologies
    composition hétérogène ; stèle funéraire trapézoïdale ; colonne funéraire (brisée)
  • État de conservation
    état moyen
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    La partie supérieure de la colonne funéraire brisée est sculptée d'un bouquet de fleurs. La partie supérieure de la stèle trapézoïdale, surmontée d'une croix à laquelle est suspendue une couronne mortuaire en céramique, est gravée d'une couronne d'immortelles et de laurier entrelacée de rubans.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, conservant partiellement sa clôture, contient deux monuments en calcaire : une colonne funéraire brisée (fig. 3), signée par l'entrepreneur Lesot et probablement élevée vers 1892 (date de l'unique décès mentionné) ainsi qu'une stèle trapézoïdale (fig. 2) qui a sans doute été réalisée vers 1867, date du décès de Joseph Armand Jean-Baptiste Gérard, capitaine d'Artillerie.

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007, 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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