Le Bosquet figure sur la carte de Cassini (1758), représenté par une "maison", selon la légende.
Dans son étude, Rodière passe en revue les fiefs sis à Saint-Quentin-en-Tourmont et, parmi ces derniers, "Le Bocquet" pourrait, en dépit de la différence orthographique, correspondre à cette "ferme". D'après l'auteur, il s'agit d'une "maison appartenant en 1572 à Josse Noiret, eschevin du Marquenterre et laboureur à Saint-Quentin". Dans un document datant de 1751, l'auteur rend compte d'un passage mentionnant "une petite ferme à Saint-Quentin en Marquenterre, appelée communément le Bosquel".
Le hameau apparaît dans le recensement de population dès 1872 rassemblant 11 personnes dans trois constructions. En 1881, une habitation a été ajoutée et 13 personnes y vivent désormais. En 1906, le hameau s´agrandit encore puisque six habitations abritent 23 âmes. En 1911, les chiffres ont considérablement diminué : cinq habitations accueillent 11 personnes. De même en 1921, quatre maisons regroupent huit individus. En 1926, les trois habitations restantes accueillent dix personnes et en 1936, le Bosquet se réduit à une habitation pour trois personnes. Nous ignorons les raisons de cette fluctuation. L´état de section complète ces informations en indiquant que le lieu-dit le Bosquet était composé essentiellement de prés, vergers, pâtures, jardins, fossés et terres labourables.
Le cadastre napoléonien présente une ferme composée de deux éléments : un logis orienté au nord et un bâtiment parallèle à ce dernier, au nord. Le parcellaire ayant été très modifié depuis 1828, il est relativement difficile de retrouver l'emplacement exact des deux bâtiments aujourd'hui. Rien ne nous permet donc d'avancer l'hypothèse selon laquelle le logis actuel serait ou aurait été reconstruit à l'emplacement de l'ancien. Une pâture occupait l'angle sud-ouest de la propriété.