Cet édifice, qui ne figure pas sur le cadastre napoléonien de 1832, a été construit vers 1850/1860 (analyse stylistique).
D'après André Guerville, "au cours du siècle dernier, deux colonels d'Empire, anciens propriétaires du château de Neuville, avaient fait don de cette chapelle à l'hôpital de Saint-Valery-sur-Somme et d'un lit d'hôpital pour les habitants du hameau. Ils firent également don d'une somme d'argent importante pour l'entretien de cette chapelle".
D'après Fernand Beaucour, ces deux personnages en question, qui y sont inhumés, sont Jean François Gustave Pérache (1789-1860), maire de Neuville-Drancourt, alors commune indépendante par arrêté préfectoral du 25 prairial an VIII (14 juin 1800), et Louis Alphonse Nicolas Lerminier (1788-1872). Ce dernier, nommé caporal, sous-lieutenant, entra au 7e régiment de Dragons.
La maison du gardien de la chapelle était située non loin de là. Il s'agissait d'une construction en torchis, aujourd'hui disparue.
Mais d'année en année, l'hôpital ne réalisait plus l´entretien de l'édifice, qui s'était considérablement dégradé. A l´arrière, la petite sacristie était dévastée, les vitraux ont d'ailleurs disparu. Selon un rapport édité par la mairie, la toiture était en mauvais état en 1999.
La commune racheta la chapelle en 2005. L'autel en marbre était tellement dégradé qu'il n'a pu être sauvé, tout comme le bénitier, volé en 2003.