Dossier d’œuvre architecture IA80007454 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Maison
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
  • Commune Noyelles-sur-Mer
  • Adresse 9 rue Léopold-Louchart
  • Cadastre 1833 A2 202  ; 1971 A3 317
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin, étable

Une ferme figure sur le cadastre napoléonien de 1833 selon un plan au sol similaire à la construction actuelle. D'après le propriétaire, les maisons sises au n°5, 7 et 9 communiquaient entre elles, composant un seul et même édifice (le plan du cadastre napoléonien en atteste). La construction fut ensuite divisée en trois maisons (1833 A2 208, 209, 212).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Cette ancienne petite ferme est aujourd'hui engoncée au fond d'une cour. Mitoyen de son voisin, le logis est long de quatre travées. Cette partie primitive est composée de briques d'argile crue (dite adobe, de dimensions 21x10x4.5 cm), hourdées au mortier de chaux, d'argile et de paille, parfois recouvert d'un enduit à base d'argile. Une ossature en bois permet de maintenir le tout. Les cloisons sont composées de torchis à base de terre et de poils de vache. La cheminée, située dans la pièce principale, occupe les trois-quarts de la largeur de la pièce. Elle a subi quelques modifications au cours des siècles, notamment un rétrécissement. Elle communiquait avec la chambre située le plus à l'ouest permettant ainsi de chauffer les deux pièces. Les solives de la pièce la plus à l'ouest sont pourvues de chanfreins. Une cloison sépare aujourd'hui la salle de vie, dans laquelle on entre, de la chambre à l'est : à l'origine, il ne s'agissait que d'une seule et même pièce. Le corps perpendiculaire en brique est couvert d'un toit à longs pans observant un léger coyau sur cour. La corniche est composée de briques disposées en opus spicatum. Le jardin est situé au sud de la propriété.

  • Murs
    • brique
    • torchis
    • brique crue
    • pan de bois
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon couvert
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Il semble qu'une partie de cette construction ait été édifiée avant 1833 puisqu'elle est présente sur le cadastre napoléonien et que les matériaux la composant pourraient correspondre à cette datation. Le retour d'équerre a été ajouté à la limite des 19e et 20e siècle (utilisation de la brique, profil du décor).

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI