Dossier d’œuvre architecture IA80007884 | Réalisé par ;
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ancienne maison de charron et café Larzillière-Dutrieux
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
  • Commune Ponthoile
  • Adresse 12 rue de Nouvion
  • Cadastre 1833 C3 157-160  ; 1984 C3 176-177, 202-203, 294-295
  • Dénominations
    maison, café
  • Appellations
    Larzillière-Dutrieux
  • Destinations
    café, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, étable à chevaux, étable, porcherie, forge

Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan relativement similaire.

D'après la propriétaire, une dépendance en torchis à l'ouest du logis (aujourd'hui détruite) abritait la forge du charron ; il s'agissait probablement du bâtiment qui apparaît sur le plan de 1833. Il ne reste donc aujourd'hui rien de la ferme primitive.

L'exploitation actuelle pourrait avoir été construite dans la seconde moitié du 19e siècle, d'après la couleur de la brique. Une poutre maîtresse de la salle indique la date de 1867, qui pourrait être la date de construction du logis.

Cette exploitation est convertie en café, vers 1900. Abel Larzillière-Dutrieux, originaire d'Abbeville, s'y installe avant 1904 (date de la naissance de sa fille à Ponthiole). Dans les recensements de population de 1906 et 1911, il se déclare de charron et sa femme, Géorgina, cafetière.

Le logis et les étables, auparavant indépendants, ont été accolés suite à une extension moderne.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1867, porte la date

Cette ancienne ferme dispose de bâtiments accolés distribués sur les trois côtés d´une cour. Orienté au nord, long de cinq travées, le logis occupe le fond de la cour. Les murs gouttereaux en brique s'appuient sur les murs pignons découverts composés d'une maçonnerie mixte en lit alterné de silex et brique. Ces derniers sont percés au sommet d'ouvertures semi-circulaires. Le toit à longs pans est en ardoise et ajouré de deux lucarnes. Le décor se limite à la corniche composée d'une frise de briques moulurées. À l'ouest du logis, perpendiculairement, se situent les porcheries en brique.

Le côté oriental de la cour est occupé par les écuries et les étables, bâtiment dont le solin haut (environ 1.5 mètre) et les murs pignons allient le silex et la brique, avec maçonnerie de pans de bois aujourd'hui hourdée à la brique pour les murs gouttereaux. Une ouverture horizontale permet de nourrir le bétail depuis la cour. Le comble est percé d'une ouverture, facilitant l'engrangement depuis l'extérieur. Le toit à longs pans et pignons découverts est en ardoise.

Un mur de clôture en silex et brique, situé au sud de la propriété, ceinture le jardin.

  • Murs
    • torchis
    • brique
    • silex
    • pan de bois
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
    • pignon couvert
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette ancienne ferme est le témoin des reconstructions successives que les exploitations en torchis et pans de bois ont subi dès le milieu du 19e siècle avec l'introduction et le développement de la brique.

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004, 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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