Une ferme figure sur le cadastre napoléonien selon un plan quasiment similaire, sur le chemin du Marais. Il ne reste rien de cette construction primitive. Le logis ainsi que les étables situées au nord-est de la cour ont été construites sur le même emplacement que les bâtiments dessinés sur le plan de 1833 ; le bâtiment au sud-ouest n'existe plus. Il s'agit bien de reconstruction puisque les étables sont datées par cartel de 1883 et le logis de 1925.
- inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
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Commune
Ponthoile
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Lieu-dit
Bonnelle
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Adresse
3 rue du Marais-de-Bonnelle
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Cadastre
1833
C1
5-6
;
1984
C1
10-14
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Dénominationsferme
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AppellationsMon Désir
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Destinationsferme, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, porcherie, grange, étable, fournil
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1883, porte la date
- 1925, porte la date
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Auteur(s)
- Auteur : architecte signature
Cette ferme est située totalement à l'écart des constructions du hameau, à la limite du territoire de Nouvion. Le logis, situé au fond de la cour, est long de quatre travées. Entièrement en maçonnerie de brique, il dispose d'un rez-de-chaussée légèrement surélevé dissimulant une cave, et d'un comble à surcroît. Le décor est très présent puisqu'il se retrouve sous forme de frise de carreaux de céramique disposés en croix, soulignant une corniche constituée de briques en épis. Les ouvertures sont pourvues de jambes harpées en briques blanches et les arcs segmentaires de ces dernières sont agrémentés de carreaux de céramique de couleur. Le comble à surcroît reçoit le jour par l'intermédiaire d'une lucarne à fronton-pignon dont le décor rappelle celui des ouvertures, flanquée de deux oeils-de-boeuf en zinc. Le toit à longs pans et croupes légèrement brisées, est couvert en ardoise. Un cartouche situé au centre du mur gouttereau sur cour indique "C.F. 1925 / Mon Désir". Le côté oriental de la cour est occupé par les étables. Composées d'une maçonnerie mixte de briques (pour la structure) et de blocage de silex (en remplissage), elles sont percées de petites aérations qui attestent leur fonction d'abri pour animaux. De plus, une porte pratiquée dans le mur gouttereau oriental mène directement à la pâture jouxtant la propriété. Le pignon sud, découvert, porte la date de 1883 (cartouche). Il est flanqué à l'ouest d'une tour carrée à deux niveaux, entièrement en brique, percée d'ouvertures ovales et couverte d'un toit en pavillon en ardoise. À l'ouest de la cour, le long de la voie de communication, un petit édifice, en mauvais état, dispose pour la partie ouest d'une maçonnerie mixte de silex et de brique, également percée d'ouvertures en forme de meurtrières (ce sont les soues) et, pour la partie est, d'une maçonnerie en brique uniquement, munie d'une cheminée, indiquant ainsi l'emplacement de la pièce dans laquelle était préparée la nourriture des animaux (fournil). Un édifice en brique, quasiment détruit, trône dans la pâture. Nous en ignorons sa fonction.
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Murs
- brique
- silex
- carrelage mural en céramique
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Toitsardoise, tuile
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
- pignon découvert
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Techniques
- céramique
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Statut de la propriétépropriété privée
De par son décor et l'utilisation massive de la brique, le logis rappelle davantage les constructions urbaines ou les maisons de villégiature du littoral. Ce type de construction se rencontre au Crotoy dans les années 1870.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) SMACOPI
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- (c) SMACOPI
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