Dossier d’œuvre architecture IA80007898 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, arrière-pays maritime picard
Ancienne ferme de Bonnelle
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Nouvion
  • Commune Ponthoile
  • Lieu-dit Fontaine-Brioche
  • Adresse rue Bayard
  • Cadastre 1833 C2 10-12  ; 1984 C1 2-7, 485-486, 59, 61-62, 64, 249, 251
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    ferme de Bonnelle
  • Destinations
    ferme, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, porcherie, grange, étable, colombier, remise, charretterie

Une ferme figure sur une carte du 18e siècle (A.D. 80 : RL 343) ainsi que sur le cadastre napoléonien selon un plan similaire. Seuls les étables et la charreterie en torchis et pans de bois subsistent et pourraient avoir été construites au 18e siècle ou au début du 19e siècle. Le logis est daté par cartel de 1887. Certains bâtiments ont été en partie reconstruits au début du 20e siècle (écuries et étables en briques). D'après une coupure de presse conservée à la Société des Antiquaires de Picardie, cette ferme était en location en 1886 pour une durée de neuf ans ("sept pièces de terre labourables, une hayure en taillis et haute futaie au lieu-dit "Au Bois du Roi", un pré planté au lieu-dit "le Marais de Noyelles", le tout d´une contenance de 34 hectares").

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1887, porte la date

Cette ferme, située sur le lieu-dit La Fontaine Brioche, est quelque peu isolée du reste du hameau. La rue (qui se poursuit en chemin menant à Sailly-Bray) longe le côté sud-est de la propriété. Il s'agit d'une exploitation à cour fermée, ceinturée de pâtures. Le visiteur entre dans la cour intérieure en empruntant un portail flanqué de deux piliers rectangulaires. Le logis se situe au nord de la propriété. Pourvu d'un rez-de-chaussée surélevé dissimulant un sous-sol, il est entièrement en brique. Long de cinq travées, il est flanqué de part et d'autre de petits appentis également en brique, d'une travée de long. La porte centrale, en anse de panier, est surmontée d'un cartel portant la date de 1887. On y accède par un escalier à deux pans, dont le soubassement abrite l'entrée de la cave. Le comble à surcroît est coiffé d'un toit à longs pans et demi-croupes en ardoise. Le logis est flanqué à l'ouest d'un bâtiment en brique de trois travées de long, probablement un ancien atelier. Le toit à longs pans est, aussi ici, couvert en ardoise. Au coeur de la cour, trône le colombier en brique à six pans, couvert d'un toit en pavillon en ardoise. Sur le côté occidental de la cour, on peut apercevoir la charretterie, bâtiment ajouré au toit à longs pans en pannes picardes, jouxté au sud d'étables en pans de bois et torchis, pourvues de trois boxes. Au sud-ouest de la cour, un portail permet l'accès au chemin. Au sud se situent les écuries, en brique, divisées en deux pièces avec aérations semi-circulaires, comme pour les combles. La disposition des bâtiments suit, à cet endroit, le tracé de la route qui les borde. Les porcheries sont situées dans le prolongement, plus au nord. L'un d'eux dispose d'une structure en pans de bois dont le torchis a été remplacé par la brique. Au nord du logis s'étend le jardin, clos d'un mur alliant le silex et la brique.

  • Murs
    • torchis
    • brique
    • silex
    • essentage de planches
    • pan de bois
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise, tuile flamande
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette ancienne exploitation présente un intérêt certain en raison du soin apporté au logis, à l'origine probablement en pans de bois et torchis, reconstruit en 1887 en brique. Ce dernier indique probablement une aisance des propriétaires, acquise avec le développement de leur ferme, et le goût de plus en plus marqué dès le milieu du 19e siècle pour le confort et l'esthétisme de l'habitation.

Documents figurés

  • Cadastre napoléonien de la commune de Ponthoile, encre et lavis sur papier, 14 juin 1833 (AD Somme : EDEP 1089).

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) SMACOPI
Articulation des dossiers