Dossier d’œuvre architecture IA80010592 | Réalisé par
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • inventaire préliminaire, Val de Somme
  • patrimoine de la Reconstruction
Ancienne école Saint-Firmin (détruite)
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme - Archives départementales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Val de Somme
  • Commune Villers-Bretonneux
  • Adresse 1 rue des Tavernes , rue d'Herville
  • Cadastre 1828 F 671 à 673, 676  ; 1933 C1 192 à 196
  • Dénominations
    salle d'asile, école maternelle
  • Appellations
    Asile Saint-Firmin, hospice Saint-Firmin, école Saint-Firmin
  • Destinations
    ferme, salle d'asile, hospice, école maternelle
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, logement

Les sources conservées aux archives départementales documentent partiellement l'édifice. Le plan par masse de culture de 1806 et le cadastre de 1828 montrent à cet emplacement un puits public et deux propriétés qui font l'objet de quelques transformations en 1861 et 1870. L'asile Saint-Firmin, qui accueille les enfants de 2 à 6 ans, y est installé en 1905 (Hareux, tome 2, p. 227), puis l'hospice Saint-Firmin, attesté dans le recensement de 1911 (3 filles de charité et 7 pensionnaires). L'édifice est détruit durant la Première Guerre mondiale. L'hospice est alors transféré dans l'ancienne demeure du négociant Firmin Dieu et une école libre est construite à son emplacement, à l'initiative de M. Gribauval, avec le soutien financier de madame Ponche-Dieu. Le projet de reconstruction d'une école libre de filles est confié à l'architecte Georges Bouffet, qui en dessine les plans en 1930. L'école, construite en moins de 5 mois, ouvre ses portes le 3 novembre 1930. Elle prend le nom d'école Saint-Firmin. Le projet de l'architecte comprend un bâtiment des classes en rez-de-chaussée (les deux classes, éclairées d'un seul côté, sont desservies par un couloir central), prolongé au sud par un préau, implanté à l'alignement de la rue. A l'est se trouve une vaste cour de récréation. Le logement, situé rue d'Herville, dispose d'une cour-jardin sur rue et d'un jardin à l'arrière. Il comprend une cuisine et 3 pièces au rez-de-chaussée, 2 chambres et grenier à l'étage. L'école est endommagée lors de la Seconde guerre mondiale, comme l'indique le procès-verbal du 2 avril 1941 et restaurée (Archives paroissiales). Elle est détruite entre 1986 et 1990, pour permettre la construction d'un groupe de logements. Les garages en fond de parcelle occupent l'emplacement du bâtiment des classes. Seule subsiste l'ancienne maison de l'institutrice, 10 rue d'Herville.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle, limite 19e siècle 20e siècle , (détruit)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1930, daté par source
  • Auteur(s)
  • Typologies
    logement indépendant (2e quart 20e siècle) ; 2 classes
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • HAREUX, Jean-Michel. Villers-Bretonneux. Société d'Etudes et de recherches Historiques et Archéologiques de Montdidier et sa région. Amiens, 2007.

    tome 2, p. 227-228.

Documents figurés

  • Projet de construction d'une école libre de filles rue d'Herville et rue des Tavernes. Plan au sol par Georges Bouffet, 1930 (Archives paroissiales)

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
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Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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