Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Cheffe de projet du Pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme
- inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire Ponthieu-baie de Somme
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe au Service régional de l'Inventaire des Hauts-de-France (2023).
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Cocquerel
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Adresse
25 rue d' Abbeville
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Cadastre
1812
B
1148
Plan du cadastre napoléonien ;
2023
AC
41
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Dénominationsferme
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AppellationsHénache
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Parties constituantes non étudiéesmaison, hangar agricole, passage d'entrée, remise agricole
La ferme Hénache tient son appellation de son propriétaire François Hénache, qui, selon les matrices cadastrales des propriétés foncières de la commune (AD Somme : 3 P 200/3) aurait détruit les bâtiments existants en 1838. La nouvelle ferme est toutefois reconstruite en 1839 sur le même emplacement que la précédente. L'ancienne ferme est visible sur le plan par masses des cultures, établi en 1807, ainsi que le plan parcellaire de 1812, dit plan napoléonien (AD Somme : 3 P 1316 - section B2, n°1148 à 1150), elle était alors la propriété d'un brasseur dénommé Théophile Lecul.
Sur ce premier plan du début du XIXe siècle, La maison d’habitation est implantée sur rue. Elle exploite alors toute la largeur de l'étroite parcelle en lanière, selon des dispositions que l'on retrouve aujourd'hui. À l'arrière se développent également trois bâtiments à vocation de dépendance agricole, implantés en U qui délimitent une cour fermée de forme rectangulaire. Sur le plan d’ensemble de la commune de Cocquerel établi en 1890, le bâtiment fermant la cour à l’ouest n'est plus présent. Il a toutefois été rebâti en pan de bois à une date postérieure. La dépendance située à l'est (droite) a été rebâtie en parpaings à une date également plus tardive.
L'ensemble est cependant représentatif des petites exploitations agricoles du début du XIXe siècle, qui sont implantées sur des parcelles étroites, en lanière, avec habitation sur rue et entrée charretière dans le prolongement afin de permettre l'accès aux bâtiments de l'exploitation agricole proprement dits.
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Dates
- 1839, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'œuvre inconnumaître d'œuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La ferme se situe au nord de la rue principale qui traverse le village d'est en ouest, à proximité de la mairie et du château, au cœur du village. Elle est implantée sur une parcelle en lanière, et mitoyenne à une autre grande ferme, à l’ouest qui fait l'angle avec la rue de Baillon-Haut. À l’est, la parcelle dégagée a laissé place à une maison récente, construite en fond de parcelle.
La ferme présente une cour rectangulaire composée de l'habitation en front de rue, au sud avec entrée charretière en prolongement à gauche et trois bâtiments agricoles, implantés selon une disposition en U, à l'arrière.
La maison d'habitation, de plan rectangulaire, est construite en pierre calcaire, sur un soubassement de brique et silex en reprise qui pourrait suggérer l'idée d'une reprise d'implantation plus ancienne. Elle développe une élévation de cinq travées, en rez-de-chaussée surélevé sur cave, précédée du côté rue d'une terrasse étroite en brique dont les degrés d'emmarchement rattrapent le niveau du rez-de-chaussée. La trace d'une seconde porte, aujourd'hui bouchée, ainsi que la présence de deux cheminées pourrait laisser penser que cette habitation a pu accueillir deux ménages.
Le comble à surcroît, marqué par un cordon mouluré qui court le long de la façade principale sur rue, est régulièrement jalonné de fers d'ancrages. Il est couvert d'une toiture en ardoise, à longs pans et pignons découverts, qui se prolonge de manière unifiée sur l'entrée charretière. Les rampants des pignons de l'habitation, également en pierre de taille, forment un appareillage de brique, en couteaux.
Les dépendances agricoles sont en parpaings de béton pour le bâtiment situé à l'est ou en charpente et pan de bois et torchis pour celui situé au nord. Ils sont couvert par des toits en tuile et pignon couvert.
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Murs
- calcaire moyen appareil
- torchis pan de bois
- béton parpaing de béton
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Toitsardoise, tuile
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon découvert
- pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme - Archives départementales
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme - Archives départementales
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
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- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Baie de Somme - Trois Vallées
Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; Sous-série 3 : 3 P 1316. Plan du cadastre napoléonien : Cocquerel, M. Thuillier, géomètre du cadastre, 1812.
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AD Somme. Série P ; Sous-série 3 : 3 P 200/3. Matrice des propriétés foncières, commune de Cocquerel, 1827-1924.
Documents figurés
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Plan masse de la ferme 25 rue d'Abbeville, extrait du plan parcellaire de la commune de Cocquerel, dit cadastre napoléonien Section B, 1812 (AD Somme ; 3 P 1316/5).
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Plan d'ensemble de la commune de Cocquerel, emplacement de la ferme Hénache, dressé le 6 août 1890 (AD Somme ; 99 O 1186).
Chercheuse associée à l'inventaire pour l'étude du pays d'art et d'histoire Ponthieu baie de Somme. (2023-2026)
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