Dossier d’œuvre objet IM02001157 | Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
Plouvier Martine

Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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  • inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
  • mobilier et objets religieux
Tableau d'autel : Descente de Croix
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Soissonnais - Villers-Cotterêts
  • Commune Largny-sur-Automne
  • Adresse Église paroissiale Saint-Denis , rue Saint-Denis
  • Emplacement dans l'édifice retable de l'autel secondaire sud
  • Dénominations
    tableau d'autel
  • Titres
    • Descente de Croix
  • Parties constituantes non étudiées
    cadre

Ce relief, représentant La Descente de Croix, est réputé provenir du prieuré Sainte-Anne de Longpré, situé sur la commune voisine d'Haramont. C'est l’œuvre d'un sculpteur de grand talent, dont le nom ne nous est malheureusement pas parvenu, mais qui semble - stylistiquement - avoir été actif dès la fin du 16e siècle ou dans la première moitié du 17e siècle. Il est impossible de dire si ce relief servait de tableau d'autel à l'origine (ce qui est vraisemblable), mais, depuis le 19e siècle, il orne le retable de l'autel secondaire sud de l'église de Largny.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle , (incertitude)
  • Lieu de provenance
    Commune : Haramont
    Lieu-dit : Longpré
    Édifice ou site : prieuré Sainte-Anne de Longpré

Le tableau en chêne, de forme rectangulaire horizontale, est formé de neuf planches verticales juxtaposées. Le décor, sculpté dans la masse, est un décor en relief pictural. Ce tableau était probablement peint autrefois, comme le suggère Leclercq de Laprairie en 1862, époque à laquelle il pouvait encore subsister des traces de peinture et de dorure.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • plan, rectangulaire horizontal
  • Matériaux
    • chêne, en plusieurs éléments taillé, ciré, décor dans la masse, décor en relief
  • Précision dimensions

    Mesures à l'ouverture du cadre : h = 99 ; la = 113. Largeur du cadre = 9,5 cm.

  • Précision représentations

    La scène représente la Descente de Croix. Cinq hommes, dont quatre montés sur deux échelles et un resté au sol, soutiennent le corps du Christ qu'on est en train de détacher de la croix, après avoir posé au sol la Couronne d'épines. Un de ces hommes retire avec une tenaille le clou qui tient encore la main droite du Christ fixée sur la croix. Le jeune homme qui lui fait face retient le corps du supplicié à l'aide d'un long tissu passé autour des hanches. La plupart de ces hommes, dotés de longues barbes, sont vêtus de deux tuniques superposées, ceinturées à la taille et bordées de franges, et d'un manteau. Ils sont chaussés de bottes et coiffés d'un turban. Seul le plus jeune du groupe, au visage glabre, paraît porter un habit contemporain du sculpteur et constitué d'une chemise, d'une culotte à jambes bouffantes et d'un manteau flottant.

    Marie-Madeleine est agenouillée de profil au pied de la croix, les bras levés dans un geste de désespoir. Le côté gauche du tableau est occupé par saint Jean, la Vierge et deux saintes femmes. Ces deux dernières pleurent, tandis que l'attitude de la Vierge - les bras croisés sur sa poitrine - exprime son accablement. Debout et les mains jointes, saint Jean veille attentivement sur la Vierge qui vient de lui être confiée par le Christ. On distingue à l'arrière-plan les bâtiments anachroniques d'une ville censée évoquer Jérusalem (maisons, église, édifice à dôme, etc.). De l'autre côté, sur un fond de rochers, un jeune homme horrifié lève ses mains jointes.

  • Précision état de conservation

    Les planches sont un peu incurvées. Le bois a subi quelques rares attaques de vers xylophages. Il manque l'extrémité du pied d'un personnage monté sur une échelle.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre objet, 1912/12/24
  • Référence MH

Bibliographie

  • LECLERCQ DE LAPRAIRIE, Jules-Henri. Répertoire archéologique de l'arrondissement de Soissons. Canton de Villers-Cotterêts. Bulletin de la société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1862, t. 16, 9e séance, lundi 6 Octobre 1862, p. 178-203.

    p. 186.
  • MOREAU-NÉLATON, Étienne. Les Églises de chez nous. Arrondissement de Soissons. 3 volumes. Paris : H. Laurens, 1914.

    t.2, p. 129.
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de l'Aisne
(c) AGIR-Pic
Riboulleau Christiane
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
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Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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