Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
- inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
- mobilier et objets religieux
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Soissonnais - Villers-Cotterêts
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Commune
Taillefontaine
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Adresse
Église paroissiale Notre-Dame
,
route de Compiègne
,
chemin du Thimet
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Emplacement dans l'édifice
sanctuaire
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Dénominationstableau d'autel, cadre
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Titres
- Assomption (l')
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Le tableau d'autel - représentant l'Assomption - et son cadre ont été réalisés pour orner le retable du maître-autel dans le troisième quart du 18e siècle, sans doute peu avant 1775, date portée sur les lambris du sanctuaire.
Ce tableau est une réplique réduite, partielle et inversée droite-gauche d'une Assomption de Rubens, peinte pour une église de Bruxelles et actuellement conservée au Museum Kunstpalast de Düsseldorf. La réplique de Taillefontaine n'emprunte à l'original que la Vierge, l'ange tendant une couronne et le tombeau ouvert. Le second ange est adapté d'un des anges qui entourent la Vierge sur l'original. Quant au Christ, penché les bras ouverts au-dessus de sa mère, il ne figure pas sur le tableau de Rubens. Il figure en revanche sur la gravure réalisée par le Flamand Paulus Pontius en 1624 et sur le dessin préparatoire à cette gravure, effectué conjointement par Paulus Pontius et Rubens. Il témoigne du projet primitif du peintre flamand, qui comprenait, au-dessus du tableau, une représentation sculptée du Christ.
Dans le doyenné, les églises de Vivières et d'Oigny-en-Valois font référence à la même peinture. La réplique de Vivières est également inversée, et l'attitude de l'angelot est identique. Bien qu'à des époques différentes, les peintres copistes se sont donc inspirés de la gravure de Paulus Pontius, qui a permis la diffusion de cette iconographie.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
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Stade de création
- réplique réduite de peinture
- réplique partielle de peinture
- copie inversée de peinture
- copie interprétée de peinture
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Auteur(s)
- Auteur de la source figurée : d'après, graveur
-
Auteur de la source figurée :
Rubens Peter Pauld'après, peintreRubens Peter PaulCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Le tableau est peint à l'huile sur une toile d'un seul lé. L’œuvre est approximativement de format rectangulaire vertical, mais le bord supérieur du châssis adopte une forme irrégulière, peut-être galbée, masquée par le contour chantourné du cadre à cet endroit. Le cadre mouluré est réalisé à l'aide d'un assemblage de plusieurs éléments de bois peints en doré. Sa partie supérieure comporte un décor en relief, sculpté dans la masse.
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Catégoriespeinture, menuiserie
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Structures
- élévation, rectangulaire vertical, galbé, chantourné (incertitude),
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Matériaux
- matériau textile, support, en un seul lé peinture à l'huile
- bois, en plusieurs éléments taillé, peint faux or, décor en relief, décor dans la masse
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Précision dimensions
Mesures à l'ouverture du cadre : h = 182 ; la = 105.
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Précision représentations
La Vierge, assise sur un nuage, s'élève vers le Christ qui se penche vers elle pour l'accueillir. Elle est accompagnée par deux petits anges, dont l'un tend une couronne de fleurs. Dans l'angle inférieur droit, est représenté le tombeau ouvert.
À sa partie supérieure, le cadre est orné d'une palmette, de feuilles d'acanthe et de fleurs.
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État de conservation
- oeuvre restaurée
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Précision état de conservation
Le tableau a été restauré en 1985, par l'Atelier du Temps à Neuilly. Le tableau est fortement craquelé et certaines écailles commencent à se détacher. Le décor du cadre - en particulier la palmette centrale - a subi des dommages.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.