Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- recensement des peintures murales
- enquête thématique régionale, la basilique de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Adresse
Ancienne collégiale royale, actuellement basilique Saint-Quentin
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Emplacement dans l'édifice
première chapelle sud du choeur ou chapelle Notre-Dame-de-Labon mur ouest
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Dénominationspeinture monumentale
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Titres
- Montée au Calvaire
- Déploration du Christ mort
- Résurrection du Christ
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Les peintures murales de l'actuelle chapelle Notre-Dame-de-Labon forment un ensemble homogène, stylistiquement datable de la première moitié du 17e siècle. Le chanoine Quentin de La Fons rapporte que cette chapelle, placée jadis sous le vocable de Saint-Acaire, fut embellie en 1624, par les soins du chanoine Claude de Broïes. Les armoiries peintes dans l'angle supérieur droit de la peinture du mur sud, sont en effet celles de la famille de Broye, parfois orthographiée : de La Broye ou de Broyes. La recherche d'équilibre dans certaines compositions et la clarté de l' ordonnance des personnages évoquent la manière classique de Nicolas Poussin. Ainsi, dans la Montée au Calvaire, le montant de la croix, qui est placé presque à l'horizontale sur le dos du Christ, divise la composition en deux zones superposées qui déterminent le premier plan dans la partie basse où se trouvent le Christ et la Vierge, et le second plan dans la partie haute où se tiennent les autres personnages. La bordure du voile tendu par Véronique et la ligne des épaules de Jean prolongent discrètement cet axe horizontal. La traverse détermine, quant à elle, un axe vertical qui sépare le Christ et ses bourreaux de la Vierge et ses amis. La tête du Christ est placée exactement au centre du tableau, à l' intersection des deux éléments de la croix. Alors que l'Adoration des bergers et celle des mages avaient été redécouvertes en 1827, les peintures du mur occidental n'étaient pas encore visibles lors du passage du baron de Guilhermy en 1855. Elles ont donc été remises au jour lors de la restauration de la chapelle dans la seconde moitié du 19e siècle.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 17e siècle
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Dates
- 1624, daté par travaux historiques
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Picardie, 02, Saint-Quentin
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Auteur(s)
- Personnalité : donateur
- Atelier ou école : école
Les peintures murales, placées au-dessus du soubassement du mur ouest occupent la largeur de la paroi et montent jusqu'à la voûte, dont elles épousent la forme en ogive. Trois scènes superposées sont encadrées et séparées par une bande décorative ininterrompue. Elles sont peintes sur un badigeon ou un enduit peu épais, posé sur un appareillage de grandes pierres de taille, visible sous la couche picturale. La technique est difficile à identifier en l'absence d'analyses, et surtout à cause de l'état de conservation des peintures et des diverses restaurations dont elles ont bénéficié.
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Catégoriespeinture murale
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Structures
- plan, rectangulaire vertical, en arc brisé
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Matériaux
- enduit, support peint, polychrome
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Précision dimensions
Cette dimension correspond à la largeur du mur : la = 230.
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Iconographies
- scène biblique, agenouillé, saint Jean, sainte Véronique, voile, soldat, lance, homme, coup Montée au Calvaire, Christ, chute, croix, rencontre, Vierge
- scène biblique, mort, linceul, Vierge Déploration, Christ
- scène biblique, Résurrection du Christ, tombeau, Christ, nuée, croix, soldat, casque, armure, bouclier, lance, peur, étonnement, sommeil, fond de paysage
- ornementation, rosace
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Précision représentations
Les scènes sont disposées chronologiquement, de bas en haut. La scène la plus basse concentre plusieurs épisodes du chemin de croix : les chutes sous le poids de la croix, la rencontre avec la Vierge et celle avec sainte Véronique. Le Christ couronné d'épines est représenté de profil, tombé sous la croix qu'il porte. A droite, la Vierge s'est agenouillée devant son Fils, les mains jointes en signe de désespoir. Quatre personnages entourent et dominent le couple. Derrière la Vierge, sainte Véronique, de face, tend un voile vers le visage du Christ, tandis que saint Jean debout et de trois-quarts soutient par les épaules la mère affligée. Un homme, debout et de profil, frappe le Christ, en présence d'un soldat, muni d'une lance. Dans la seconde scène, le Christ mort, déposé sur un linceul, est adossé contre les jambes de la Vierge. Cette dernière, assise de face, soutient la tête de son Fils. Elle est entourée par les saintes femmes. A droite, sainte Madeleine, agenouillée de trois-quarts près du corps, a joint les mains. La scène se déroule sur un fond de paysage, avec des rochers. La scène supérieure représente la Résurrection du Christ. Devant le tombeau, deux des soldats, assis de trois-quarts, l'un sur un rocher, l'autre sur son bouclier, font des gestes d'étonnement et de peur. Un troisième soldat, placé à la droite de la composition, est encore endormi. Au-dessus du tombeau, Jésus se dresse dans une nuée, tenant la croix à la main droite. Un paysage de montagne occupe le fond du tableau. L'encadrement des scènes est orné d'une succession de rosaces.
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État de conservation
- oeuvre restaurée
- mauvais état
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Précision état de conservation
La dernière restauration a été effectuée à tratteggio. Les couleurs sont passées et ternes. Cette peinture, fortement repeinte, est en mauvais état : la couche picturale s'écaille.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre immeuble, 1840
inscrit au titre objet, 1975/01/13
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Précisions sur la protection
L'édifice étant classé, les peintures murales bénéficient de la même protection MH. Les peintures de cette paroi ont été inscrites au titre objet le 13 janvier 1975.
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Référence MH
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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A Evêché Soissons. 3 F 1893-1896. État présenté par M. le curé de la Basilique de Saint-Quentin.
p. 14 sexto
Bibliographie
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DREILING, Prof. Dr. Raymund. Die Basilika von St. Quentin. Ihre Geschichte und ihr Charakter. St. Quentin, 1916.
p. 35 -
GOMART, Charles. Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin de La Fons intitulé Histoire particulière de l'église de Saint-Quentin, publiés, pour la première fois, par Ch. Gomart. Saint-Quentin : librairie Doloy, 1854, t. 1er.
p. 54-55 -
HACHET, Jules. La basilique de Saint-Quentin. Son Histoire - Sa Description. Troisième édition. Saint-Quentin : Imprimerie moderne, 1926.
p. 29
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.