La cuve baptismale du 12e siècle est le seul élément conservé du mobilier médiéval de l'église de Lesges, dont l'évolution de l'ameublement et du décor n'est pas connue jusqu'à l'époque moderne. Le déplacement du chœur liturgique dans la 4e travée de la nef a précédé ou accompagné l'érection du retable du maître-autel à l'arrière de l'arc triomphal dans la 2e moitié du 17e siècle. L'autel secondaire de la Vierge et son retable ont probablement fait partie de cette même campagne de travaux. Au milieu du 18e siècle, le chœur (maître-autel, lambris), la nef (tref, chaire à prêcher, bancs d’œuvre), la chapelle des fonts baptismaux et la sacristie, aménagée dans la croisée du transept, bénéficient d'importants travaux d'embellissements. Lors du rétablissement du culte dans l'église après le Concordat, les 2 autels secondaires sont consacrés à la Vierge (bras sud du transept ?) et à saint Sébastien (bras nord du transept), pour lequel un tableau est demandé au gouvernement en 1852. L'autel de la Vierge, déplacé dans l'abside, prend le vocable de Notre-Dame des Douleurs lorsqu'un nouvel autel consacré à la Vierge est installé dans le bras sud du transept à la fin du 19e siècle. Les dommages de la Première Guerre Mondiale affectent principalement le lambris de chœur, les sièges et les autels secondaires. Un autel conforme à la nouvelle liturgie a été placé dans le sanctuaire après le concile de Vatican II.