Dossier d’œuvre objet IM02005340 | Réalisé par
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
Plouvier Martine

Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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  • mobilier et objets religieux, la cathédrale de Soissons
Verrière légendaire (verrière mariale) : scènes de la vie de la Vierge (baie 121)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de l'Aisne
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Soissons Agglomération - Soissons-Sud
  • Commune Soissons
  • Adresse Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais , place Cardinal-Binet
  • Emplacement dans l'édifice bras nord du transept, mur nord (baie 121)
  • Dénominations
    verrière
  • Titres
    • Scènes de la vie de la Vierge
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

L’achèvement de la construction du bras nord du transept dans les dernières années du 13e siècle est accompagné de la pose d’une verrière, formée de lancettes surmontées d’une grande rose, dans la partie supérieure du mur-pignon. Dès l’origine, la rose est consacrée à la vie et à la glorification de la Vierge, sujet décliné en une suite de douze médaillons disposés en cercle autour d’un quadrilobe central, et se détachant sur un fond ornemental. Les thèmes choisis pour orner les lancettes ne sont pas parvenus à notre connaissance. Il se peut d’ailleurs que ces lancettes n’aient jamais été ornées que de grisailles, comme le sous-entend en 1851 J. Leclercq de Laprairie. Vers le milieu du 19e siècle, cet auteur et le baron de Guilhermy signalent pourtant la présence de sujets en verre de couleur au sommet des lancettes sous-jacentes à la rose. Le baron de Guilhermy distingue également, dans les oculi de la galerie, les quatre symboles des évangélistes avec des phylactères, vitraux qu’il date du 15e ou du 16e siècle. Ces éléments peuvent tout autant témoigner de modifications d’Ancien Régime, non documentées, que résulter d’une des deux grandes restaurations du vitrage de la cathédrale, menées dans le premier quart du 19e siècle.

En effet, la vitrerie de la cathédrale, peu entretenue pendant la période révolutionnaire, profite d’une réparation générale vers 1807, grâce à des panneaux de vitraux provenant de l’église abbatiale Saint-Jean-des-Vignes promise à la destruction. Mais surtout, les terribles dégâts provoqués par l’explosion de la poudrière du bastion Saint-Remy, le 13 octobre 1815, doivent être suivis d’une restauration étendue, à l’aide cette fois de panneaux de verre peint provenant de l’église abbatiale de Braine. Le bastion Saint-Remy étant situé au sud-ouest de la cathédrale, la fenêtre nord du transept a sans doute moins souffert que la rose occidentale ou les fenêtres sud de la nef. Néanmoins, le conseil de fabrique signale que l’explosion n’a laissé aucune fenêtre intacte.

Les plus anciennes descriptions et représentations graphiques connues de la rose datent du milieu du 19e siècle et pourraient s’appliquer à la verrière actuelle, à deux exceptions près. Un médaillon, où certains - tels les abbés Poquet et Daras ou J. Leclercq de Laprairie - voyaient Le Christ apaisant la tempête, et d’autres – comme Guilhermy -, le retour des Mages dans leur pays par la voie maritime, a fait place à un Massacre des Innocents. Si la représentation d’un miracle du Christ est étrangère à la thématique traitée sur la rose, en revanche les divers épisodes de la légende des rois Mages sont parfaitement adaptés au sujet, comme en témoigne - pour ne citer qu’un exemple - le portail de la Mère-Dieu à la cathédrale d’Amiens, où plusieurs quadrilobes en bas-relief sont consacrés au voyage de retour des Mages. À Soissons, il est toutefois possible que le voyage des Mages original, à la suite d’un dommage, ait été transformé en miracle du Christ par un restaurateur induit en erreur par la présence du navire. C’est ce que suggère J. Leclercq de Laprairie, en remarquant que cette représentation diffère par sa tonalité du reste de la rose.

Le second médaillon qui semble avoir partiellement changé de sujet représente aujourd’hui les apôtres réunis autour du corps de la Vierge, tandis que le Christ accueille l’âme de cette dernière. La documentation ancienne mentionne bien le Christ accueillant l’âme de sa Mère. Mais elle signale, à la place des apôtres groupés, soit deux anges tenant le linge dans lequel ils viennent de porter l’âme de la Vierge au paradis, soit une Assomption du corps mort de la Vierge. Quel que soit le sujet original, les auteurs s’accordent sur la présence des deux anges tenant un linge ou un linceul.

De grands travaux s’effectuent à l’entrée du chœur et dans le transept dès 1866, et une chapelle du Rosaire doit être ménagée dans le croisillon nord. L’autel en est consacré le 28 mai 1868. Cette nouvelle installation a pour corollaire vers 1867 la remise en plomb de la rose, qui est confiée au peintre-verrier parisien Édouard Didron. Au vu de la conception de la restauration à cette époque, il est probable que l’intervention de Didron a dépassé une simple remise en plomb, et peut-être est-ce à cette occasion que l’iconographie des deux médaillons précédemment décrits a été modifiée ?

Quelques années plus tard, le même verrier crée pour les lancettes sous-jacentes garnies de vitraux blancs, de nouveaux vitraux figurés représentant la Vierge et saint Dominique, ainsi que les quinze Mystères du Rosaire. Cet ensemble est réalisé en deux étapes, les huit premiers Mystères étant posés vers mars 1879 et les derniers, dès que les finances de la Fabrique le permettent. On ne sait ce que sont alors devenus les quelques fragments de vitraux anciens dont la présence avait été signalée par J. Leclercq de Laprairie et le baron de Guilhermy.

Exposée au feu de l’ennemi pendant toute la Première Guerre mondiale, la partie supérieure de la face nord du transept subit de graves dommages. Les restes de la verrière ne peuvent être déposés qu’au début de 1919. D’après un rapport de l’architecte Émile Brunet, il subsiste alors un quart de la rose, dont cinq médaillons fragmentaires seulement, et un tiers environ de la surface des lancettes. Le 20 février 1925, Brunet présente un rapport et un devis relatifs aux prochains travaux à exécuter. Pour poursuivre la restauration du chœur rendu au culte, il convient maintenant de remettre en état la face nord du transept. La réfection de la maçonnerie est envisagée, de même que la restauration des verrières présentes avant 1914, dont les vestiges en mauvais état sont conservés dans un dépôt. Le Comité américain pour les Régions dévastées de la France vient de faire un don fort généreux (environ 200 000 F de l’époque) et accepte de se charger de la dépense. La restauration de la rose est proposée à Emmanuel Daumont-Tournel (installé 9 rue François Bonvin à Paris), tandis que la création de nouvelles verrières pour les lancettes sous-jacentes est confiée à Jean Gaudin. Ces deux verriers parisiens, qui se partagent la remise en état du vitrage de la cathédrale, ont été choisis car ils possèdent une solide documentation sur l’état des verrières du monument avant la guerre.

La maquette des nouveaux vitraux, réalisée par Louis Mazetier au cours de l’été 1925, est globalement approuvée par l’inspecteur général Genuys le 30 septembre. Toutefois, ce dernier demande quelques modifications, visant surtout à harmoniser la composition des nouveaux vitraux avec celle de la rose. L’ensemble doit donner l’impression d’une grande tapisserie, dans laquelle les personnages devront pouvoir se discerner sans trop ressortir. La rose restaurée et complétée est en place à la fin du mois de mai 1926, permettant de commencer la pose des lancettes, achevées à l’atelier dès le mois de février. Néanmoins, la verrière n’est entièrement terminée que vers la fin de 1926, certains panneaux ayant dû être révisés et corrigés. L’inscription qui commémore la générosité du Comité américain a été rajoutée vers le milieu de l’année 1927 (d’après les archives du service des Monuments historiques et de l’atelier Gaudin).

Le mur-pignon nord du transept est ajouré à sa partie supérieure par une grande fenêtre en arc brisé. Un remplage au dessin complexe divise intérieurement la baie en nombreux jours de réseau, de formes et tailles variées.

Le niveau inférieur est composé d'une juxtaposition de huit lancettes à arc trilobé, assemblées deux à deux. Chaque couple de lancettes est surmonté d'un oculus quadrilobé et accompagné d'une douzaine de minuscules jours de réseau.

Au-dessus, le niveau médian de la fenêtre ne comporte que quatre lancettes plus larges, s'achevant en arc trilobé, accompagnées chacune de deux petits jours de réseau. Les deux lancettes centrales sont moins hautes que les deux qui les encadrent, pour faire place à la courbure de la rose sommitale.

La rose du tympan, qui paraît donc reposer sur l'arc des quatre lancettes sous-jacentes, possède douze rayons à extrémité trilobée, émanant d'un oculus quadrilobé central. Vers la périphérie de la rose, les rayons alternent avec douze jours en forme de trilobe. Autour de la rose, six jours de réseau complètent la division interne de la fenêtre.

La verrière est formée d'un assemblage de pièces de "verre antique" rehaussées de grisaille. On y remarque, dans les parties restaurées ou créées après la Première Guerre mondiale, des verres à la couleur hétérogène, témoignage possible d'un travail de gravure à l'acide.

  • Catégories
    vitrail
  • Structures
    • lancette, 12, polylobé, juxtaposé, superposé
    • oculus de réseau, polylobé, 5
    • jour de réseau, polylobé
  • Matériaux
    • verre transparent, soufflé, taillé, peint, grisaille sur verre, gravé à l'acide
    • plomb, réseau
  • Précision dimensions

    Mesures approximatives : h = 1550 ; la = 810. Les quatre lancettes sur lesquelles repose la rose mesurent 155 cm de largeur. Les deux centrales mesurent 245 cm de hauteur, et les deux extrêmes, 384 cm. La rose possède un diamètre de 610 cm. A l'exception de la hauteur totale qui correspond à une estimation, les autres mesures proviennent de la documentation de l'atelier Gaudin.

  • Précision représentations

    L'oculus central de la rose est orné d'une Vierge à l'Enfant couronnée et assise entre deux chandeliers. Les douze médaillons comportent les scènes suivantes (dans le sens des aiguilles d'une montre) :

    - l'Annonciation. La Vierge et l'archange, tous deux debout, sont séparés par un vase d'où sort une fleur de lys.

    - la Visitation, sur laquelle on remarque la grossesse prononcée de la Vierge.

    - la Nativité. La Vierge, allongée et accoudée sur son lit, désigne d'une main l'Enfant couché. L'âne et le bœuf, dont on ne voit que la tête, sont près de lui. Saint Joseph est assis (?) au pied du lit de la Vierge.

    - l'Annonce aux bergers. Un ange dans le ciel apparaît à deux bergers - un debout et un assis - et leur parle. Des moutons paissent autour d'eux.

    - la Présentation au Temple. La Vierge et saint Joseph qui porte un panier avec deux colombes se tiennent d'un côté de l'autel. La Vierge tend l'Enfant Jésus au vieillard Syméon qui le reçoit.

    - la Fuite en Égypte. La Vierge, qui porte l'Enfant Jésus dans les bras, est assise sur un âne en train de cheminer. Saint Joseph marche en avant de l'âne qu'il dirige par une longe.

    - le Massacre des Innocents. Le roi Hérode est assis, muni de son sceptre, et donne un ordre à deux soldats en armure. L'un d'eux s'apprête à transpercer de son épée deux petits enfants que leur mère serre contre elle.

    - les rois Mages devant Hérode. Les trois Mages, une couronne sur la tête, sont debout devant Hérode. Ce dernier, lui-aussi couronné, est assis sur son trône et tient un sceptre.

    - les rois Mages adorent l'Enfant et lui remettent leurs présents. Le premier roi est agenouillé, tandis que les deux autres sont encore debout.

    - le voyage des rois Mages. Les trois rois marchent en portant leurs présents. Le deuxième roi lève la main, désignant probablement l'étoile.

    - la Dormition de la Vierge. La Vierge est couchée morte dans un lit. Six apôtres sont autour d'elle. A côté du lit, se tient le Christ qui la bénit. Il porte un petit personnage blanc, qui symbolise l'âme de sa mère.

    - En haut de la rose, est représenté le Couronnement de la Vierge. Le Christ et la Vierge sont asis l'un à côté de l'autre sur un banc. Le Christ couronné bénit sa mère. La Vierge, les mains jointes, est couronnée par un ange.

    Le reste de la surface des rayons est occupé par un quadrillage qui délimite des losanges sur la pointe, et par des rosaces. La bordure des rayons est ornée d'une succession de castilles. A l'extérieur de la rose, deux anges thuriféraires balancent un encensoir.

    L'iconographie des lancettes est elle-aussi empruntée à la vie et à la glorification de la Vierge et respecte en général la représentation traditionnelle des scènes.

    Rangée inférieure, de gauche à droite :

    - la Présentation de la Vierge au Temple : Sainte Anne et saint Joachim regardent le Grand Prêtre accueillir la Vierge enfant. Un personnage debout, près du Grand Prêtre, tient un cierge allumé.

    - le Mariage de la Vierge : le Grand Prêtre, de face, portant le rational, est sur le point d'unir saint Joseph et la Sainte Vierge, qui tendent la main l'un vers l'autre. Plusieurs témoins assistent à la scène, dont une femme portant un bouquet de fleurs.

    - l'Annonciation : l'archange, nimbé de lumière, apparaît à la Vierge dans un jardin planté d'arbustes et de fleurs (dont des lys au premier plan).

    - la Visitation : la Vierge et sainte Elisabeth, de profil, s'étreignent. Un petit chien accompagne sainte Elisabeth, qui est suivie par deux jeunes gens (peut-être des serviteurs ?). L'un d'eux porte un panier de fleurs. Le quadrilobe qui surmonte chaque couple de lancettes est occupé par un ange musicien jouant des cymbales, du tambour, du luth, enfin d'un instrument à vent (bombarde ou chalémie).

    Rangée médiane, de gauche à droite :

    - l'Assomption de la Vierge. Cette dernière, debout et les bras ouverts, est vénérée par deux anges agenouillés de profil et les ailes éployées. Elle est entourée par les étoiles du ciel et par des têtes de chérubins.

    - la Nativité : la Vierge et saint Joseph, agenouillés de profil, prient devant l'Enfant Jésus couché dans la crèche, sous les rayons de l'étoile et le regard de chérubins. Le boeuf et l'âne ne laissent voir que leur tête de profil.

    - l'Adoration des Mages. La Vierge, assise de profil, tient l'Enfant Jésus debout sur ses genoux. Saint Joseph est à côté d'eux. Les trois rois sont agenouillés ou inclinés devant la Sainte Famille. L'un d'eux, une couronne sur la tête, tend un encensoir fumant.

    - Le Couronnement de la Vierge. La composition de cette lancette renvoie à celle de l'Assomption qui lui fait pendant. Deux anges agenouillés de profil prient devant la Vierge, debout et les mains jointes. Elle est surmontée de la colombe du Saint-Esprit, environnée de rayons et d'étoiles. Dieu le Père et le Christ, qui encadrent la Vierge, viennent de placer une couronne d'or sur sa tête.

    Des têtes de chérubin occupent les jours situés entre ces lancettes et la rose.

  • Inscriptions & marques
    • inscription concernant le donateur, peint, sur l'oeuvre
    • date, peint, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Une inscription est peinte en réserve dans l'angle inférieur gauche de la scène de la Visitation (rangée inférieure de lancettes) : DON DU COMITÉ AMÉRICAIN / POUR LES RÉGIONS DÉVASTÉES DE LA FRANCE - 1926.

  • État de conservation
    • oeuvre complétée
    • oeuvre restaurée
    • plombs de casse
    • mauvais état
    • salissure
  • Précision état de conservation

    La verrière est restaurée deux fois dans le premier quart du 19e siècle : après la Révolution, puis après l'explosion accidentelle de la poudrière du bastion Saint-Remy. Vers 1867-1868, la rose est remise en plomb par Édouard Didron. Ce dernier crée également des vitraux figurés destinés aux lancettes, à partir de 1879. La Première Guerre mondiale mutile gravement le vitrail, ne laissant subsister qu'un quart de la surface de la rose et un tiers de celle des lancettes. En 1926, la fenêtre retrouve sa rose, restaurée et complétée par Emmanuel Daumont-Tournel, puis est dotée de nouvelles lancettes réalisées par Jean Gaudin. La verrière est très sale à l'extérieur. La rose est percée de multiples petits trous. L'ensemble n'est protégé par aucun grillage extérieur.

    Il subsiste actuellement de la rose originale, une assez grande surface du fond décoratif. En revanche, les médaillons sont presque entièrement postérieurs à l'époque médiévale, comme le révèle l'observation de la verrière depuis l'extérieur. Seuls quatre ou cinq d'entre eux conservent quelques rares verres médiévaux : la Vierge à l'Enfant centrale, l'Annonciation, la Nativité, la Fuite en Égypte.

  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre immeuble partiellement, 1862
  • Référence MH

La cathédrale figurant sur la liste des édifices classés en 1862, les objets "immeubles par nature" qui se trouvaient dans l'édifice à cette date bénéficient de la même protection juridique. Le classement s'applque donc à la rose de la fin du 13e siècle.

Documents d'archives

  • AN. Série F ; Sous-série F 19 (Cultes) : F 19, carton 7888 (Travaux exécutés dans la cathédrale de Soissons au cours de la période concordataire ; 1854-1883).

    Rapport de l'architecte diocésain en date du 15 octobre 1866, prévoyant la remise en plomb de la rose.
  • ANMT Roubaix. Fonds Ateliers Gaudin : 2009 008 025, dossier 2399 (Cathédrale de Soissons : réalisation et restauration de vitraux 1925-1927).

  • AMH (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine). Série 81 : 81/02, carton 193. Soissons, cathédrale Saint-Gervais et Saint-Protais, Correspondance : renseignements (1836-1975) ; Travaux, Subvention, mauvais état (1905-1994) ; Vitraux (1910-1992) ; Faits de guerre (1915-1918) ; Autres ; (1919-1941) ; Dégagement (1922-1930) ; Plaques commémoratives (1923-1984) ; Mobilier (1932-1941) ; Orgues (1934-1976) ; Aliénation d'un terrain (1936) ; Dégâts (1959) ; Fouilles (1970) ; Abords (1977) ; Dépôt lapidaire (1985-1993) ; Statue (1987) ; Mécénat (1994).

    Sous-dossier : Comité américain des Régions dévastées.
  • AMH (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine). Série 81 : 81/02, carton 197. Restauration de la façade nord du transept (1925) ; restitution des deux travées de la nef (1926).

    Dossier : mise en état des parties supérieures de la façade nord du transept (travaux de 1925).
  • BnF (Cabinet des Manuscrits) : naf 6109 (collection Guilhermy, 16). Description des localités de la France (Soissons).

    folio 256 r°.

Bibliographie

  • ANCIEN, Jean. Vitraux de la cathédrale de Soissons. Réédition du livre du 24 juillet 1980. Neuilly-Saint-Front : imprimerie Lévêque, 2006.

    p. 170-177, 206-209.
  • BRUNET, Émile. La restauration de la cathédrale de Soissons. Bulletin monumental, 87e volume, 1928.

    p. 91.
  • FRANCE. Corpus Vitrearum Medii Aevi. Les vitraux de Paris, de la Région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. Recensement des vitraux anciens de la France, vol. 1. Paris : éditions du CNRS, 1978.

    p. 171-172.
  • LECLERCQ DE LAPRAIRIE, Jules-Henri. Description de la rose du transept du nord de la cathédrale de Soissons. Bulletin de la société historique et archéologique de Soissons, 1847, t. 1, 5e séance, mardi 1er juin 1847.

    p. 94-99.
  • LECLERCQ DE LAPRAIRIE, Jules-Henri. Notes sur les vitraux de la cathédrale de Soissons. Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, t. 5, 1851, 5e séance, 6 mai 1851.

    p. 104.
  • POQUET, abbé Alexandre, DARAS, abbé Louis-Nicolas. Notice historique et archéologique de la cathédrale de Soissons, avec la biographie de ses évêques. Soissons : Voyeux-Solin, 1848.

    p. 67.
  • Soissons. La Semaine religieuse du diocèse de Soissons et Laon, 6e année, 1879, n° 12, samedi 22 mars 1879.

    p. 176.

Documents figurés

  • Rosace du transept nord de la cathédrale de Soissons, dessin imprimé, [vers 1847]. In LECLERCQ DE LAPRAIRIE, Jules-Henri. Description de la rose du transept du nord de la cathédrale de Soissons. Bulletin de la société historique et archéologique de Soissons, 1847, t. 1, 5e séance, mardi 1er juin 1847, p. 94-99.

    p. 95.
  • [Fenêtre du mur nord du transept], dessin à l'encre et aquarellé sur papier, non signé, [avant 1879] (A Évêché Soissons : P Soissons-Cathédrale 3 D).

  • [Vue intérieure du bras nord du transept], tirage photographique, [vers 1875] (A Évêché Soissons : Série Y, Soissons-Cathédrale).

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Plouvier Martine
Plouvier Martine

Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.

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