Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
- mobilier et objets religieux, la cathédrale de Soissons
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Soissons Agglomération - Soissons-Sud
-
Commune
Soissons
-
Adresse
Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais
,
place Cardinal-Binet
-
Emplacement dans l'édifice
sacristie
-
Dénominationschape, chasuble, dalmatique, étole, manipule, bourse de corporal
A plusieurs reprises dans le courant du 19e siècle -et surtout dans la seconde moitié de ce siècle -, il est fait mention dans les archives de la fabrique de l'acquisition progressive d'ornements pontificaux et d'ornements en drap d'or. Malheureusement, les descriptions peu détaillées ne permettent pas de mettre en rapport une commande précise et cet ornement. Toutefois, la plupart des commandes passées par la fabrique, ou par l’État à destination de la cathédrale de Soissons, l'ont été à la maison Biais de Paris. La probabilité est donc forte pour que cet ornement ait été fabriqué par cette éminente maison parisienne.
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , (incertitude)
-
Auteur(s)
-
Atelier ou école :
Biais Aîné et Cie (1872 - )Biais Aîné et Cie
La maison Biais, fondée en 1782, adopté la raison sociale "Biais aîné et Cie" approximativement entre 1889 et 1905. Elle est alors implantée au 74 rue Bonaparte à Paris.
Maison d'orfèvrerie où sont associés le père (Biais Aîné) et ses fils, d'où la mention Biais frères, Biais Aîné et fils ou Biais frères et fils. Il semblerait que Biais Aîné ou un de ses fils se nomme Théodore.
Pour la Maison d'orfèvrerie BIAIS et RONDELET située place Saint Sulpice - rue Bonaparte, 74 à Paris : association des orfèvres Théodore Biais et Jean-Marie Rondelet. En lien avec la maison Biais Aîné et Cie car partage de la même adresse.
-
Atelier ou école :
Cet ornement est réalisé en drap d'or, broché de fils d'or, de fils d'argent et de fils de soie multicolores. Le chaperon des chapes est en damas de soie blanche, broché. L'orfroi des chasubles et des dalmatiques semble avoir été coupé dans du taffetas ou du gros de Tours broché. Les chaperons des chapes et les orfrois sont bordés d'un large galon en fil d'or. Des franges et des cannetilles en fil métallique ornent le pourtour des chaperons et l'extrémité des étoles et des manipules. Les pièces de cet ornement ne sont pas brodées.
Bien que l'ensemble paraisse uniforme, des différences dans le tissu de fond témoignent que les chapes appartiennent à deux séries différentes.
Les chapes sont de forme semi-circulaire, sans échancrure à l'endroit de la nuque. Les chasubles, quant à elles, sont de la forme dite "boîte-à-violon".
-
Catégoriestissu
-
Structures
- plan, semi-circulaire
-
Matériaux
- fil métal, drap d'or, broché
- soie, blanc damas, broché
-
Précision dimensions
Mesures des chapes : h = 140 ; la = 286. Mesure des chasubles : h = 110 ; la = 66. Mesures des dalmatiques : h = 105 ; la = 113. Mesures de l'étole pastorale, avec les franges : h = 128 ; la = 28. Mesures des étoles, avec les franges : h = 129 ; la = 21,5. Mesures des manipules, avec les franges : h = 50 ; la = 21.
-
Précision représentations
Le décor des tissus employés est fondé principalement sur une combinaison de fleurs, d'épis de blé, de grappes de raisin et de grandes feuilles. Certains chaperons sont ornés du monogramme du Christ : IHS, dans un triangle entouré de nuées, de rayons lumineux et de fleurs.
-
État de conservation
-
Précision état de conservation
Globalement, l'ornement n'est pas en mauvais état. Mais on remarque, surtout sur les chapes, des traces d'usure et des déchirures. Une des chapes est très usée : la soie du chaperon et des orfrois est effilochée.
-
Statut de la propriétépropriété de l'Etat
-
Intérêt de l'œuvreÀ signaler
-
Protections
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.