Dossier d’œuvre objet IM59001820 | Réalisé par
Hoin Karl-Michael (Rédacteur)
Hoin Karl-Michael

Responsable-adjoint (2018-2023) puis responsable (depuis 2024) de l'Inventaire Général Hauts-de-France.

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Benoit-Cattin Renaud (Rédacteur)
Benoit-Cattin Renaud

Conservateur du Patrimoine. Conservateur régional de l'Inventaire général Nord-Pas-de-Calais (en 2002).

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  • enquête thématique départementale, orgues du Nord
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de Flandre Intérieure - Bailleul
  • Commune Méteren
  • Adresse Rue de l'Haeghe Doorne
  • Cadastre 2023 C 258
  • Emplacement dans l'édifice en tribune au revers de la façade

Le village de Méteren est détruit au cours de la Première Guerre mondiale. La reconstruction de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est commencée par les architectes Ragois, Quételart et Pavloski, continuée par Quételart et Pavloski, terminée par Quételart [La Construction Moderne, 1929] en 1927.

L'orgue est réalisé par les frères Coupleux, facteurs à Lille, en 1929. Le décor de faïence du buffet est réalisé par la S.A. Fourmaintraux et Delassus de Desvres (Pas-de-Calais) d'après le travail sculpté de Maurice Ringot. Inauguré à l'occasion de la fête nationale du 14 juillet 1929, l'orgue est installé sur la tribune de l'église [La Construction Moderne, 1929]. Sa sonorité donnait l'impression d'un orgue d'un nombre de jeux double [La Construction Moderne, 1929].

L'orgue de Méteren n'est plus en état de marche aujourd'hui, sa partie instrumentale ayant été démontée et partiellement remployée (tuyaux) dans le nouvel orgue (IM59001821).

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1929
  • Lieu d'exécution
    Commune : Lille
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Desvres
  • Auteur(s)
    • Auteur : facteur d'orgues
    • Auteur :
      Fourmaintraux Charles
      Fourmaintraux Charles

      Créée en 1863, la faïencerie Fourmaintraux-Courquin démarre la fabrication de carreaux de faïence stannifère. À partir de 1872 l'usine est agrandie et se lance dans la fabrication de faïences artistiques qui rencontrent un grand succès, notamment en 1878 lors de l'Exposition universelle de Paris. Charles Fourmaintraux prend la succession de son père en 1896 et développe considérablement l'entreprise.

      Après la Première Guerre mondiale, l'usine est de nouveau agrandie. Charles Fourmaintraux s'associe avec un avocat lillois, Maurice Delassus. Vers 1925, l'entreprise continue son extension avec la construction d'une nouvelle usine en fond de parcelle. Jusqu'en 1939, la faïencerie vit son âge d'or avec la création, notamment, des grès au grand feu. Elle fabriquera ensuite des carreaux plus simples et moins coûteux.

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      faïencier
    • Auteur :
      Delassus René-Alfred-Hilaire
      Delassus René-Alfred-Hilaire

      Avocat lillois, associé de Charles Fourmaintraux.

      Créée en 1863, la faïencerie Fourmaintraux-Courquin démarre la fabrication de carreaux de faïence stannifère. À partir de 1872 l'usine est agrandie et se lance dans la fabrication de faïences artistiques qui rencontrent un grand succès, notamment en 1878 lors de l'Exposition universelle de Paris. Charles Fourmaintraux prend la succession de son père en 1896 et développe considérablement l'entreprise. Après la Première Guerre mondiale, l'usine est de nouveau agrandie. C'est à cette époque que Charles Fourmaintraux s'associe avec un avocat lillois, Maurice Delassus. Vers 1925, l'entreprise continue son extension avec la construction d'une nouvelle usine en fond de parcelle. Jusqu'en 1939, la faïencerie vit son âge d'or avec la création, notamment, des grès au grand feu. Elle fabriquera ensuite des carreaux plus simples et moins coûteux.

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      faïencier
    • Auteur :
      Quételart Louis
      Quételart Louis

      Louis Quételart (Berck (Pas-de-Calais), 1888 - Le Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais), 1950) est un architecte français. D'origine modeste, à l'âge de quatorze ans, il entre dans l'un des trois cabinets d'architecte berckois, le cabinet Gaston Bellêtre, spécialisé dans la construction de résidences balnéaires. Il poursuit sa formation dans l'entreprise Charbonnier à Berck. À dix-neuf ans, il devient collaborateur de l'agence d'Albert Pouthier à Paris-Plage, qui construit des résidences balnéaires de luxe au Touquet. Il y fait rapidement ses preuves et devient chef de projet. Il apprend le métier d'architecte sur le terrain mais n'en a pas le diplôme.

      Après la Première Guerre mondiale, Louis Marie Cordonnier, ayant croisé et apprécié Louis Quételart au Touquet-Paris-Plage, lui propose de s'associer avec Pierre Ragois dans le cadre des reconstructions des régions libérées, Pierre Ragois usant de sa qualité d'architecte diplômé du gouvernement et Louis Quételart de ses connaissances de la région et des entreprises locales. Fin 1919, ils installent leur agence à Béthune. Pierre Ragois, fort occupé par ses dossiers parisiens, fait appel moins d'un an plus tard à un jeune architecte diplômé, André Pavlovsky pour compléter l'équipe et finalement le remplacer. En 1930, le cabinet compte une dizaine de collaborateurs. Il est l'auteur de nombreux édifices, parmi lesquels une centaine de villas au Touquet-Paris-Plage dont une vingtaine figurent à l'inventaire général du patrimoine culturel, voire au titre des monuments historiques.

      Ayant participé activement à la création de l'ordre des architectes, Louis Quételart est nommé le 5 août 1941 architecte agréé pour la reconstruction sous le numéro 1 624. Il est membre de l'Union syndicale des architectes français et de la Société régionale des architectes du Nord de la France. Les dernières années de sa vie sont marquées par deux bâtiments qui sont devenus emblématiques du Touquet-Paris-Plage : le plongeoir de la piscine et le phare. Il est également l'auteur des bancs publics verts et blancs, de chaque côté desquels sont intégrées des jardinières et que l'on retrouve sur la digue et dans toutes les avenues en forêt.

      Louis Quételart a inventé le « style touquettois moderne » caractérisé par de vastes toitures, des doubles pignons, des retombées d'arcs sans piédroits, des oculi… Son style a tant marqué qu'on parle de « villa Quételart ». Dès l'année 1929, le magazine L'Illustration lui consacre plusieurs pages à l'occasion d'un article rédigé par Léandre Vaillat ayant pour objet les villas, chaque dessin ou photographie de villa étant assorti de son plan masse.

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    • Auteur :
      Ringot Maurice
      Ringot Maurice

      Maurice Ringot est né à Bergues (Nord) en 1880 et décédé à Malo-les-Bains (Nord) en 1951. Fils et petit-fils de marbriers sculpteurs, il est élève au collège Saint-Winoc de Bergues, puis chez les Frères des Écoles chrétiennes à Saint-Omer avant d'entrer à l'École des Beaux-Arts de Lille.

      De retour à Bergues, il installe son atelier rue de l'Arsenal où il sculpte sa première œuvre monumentale, le Jean Gutenberg destiné à orner la façade du journal Le Nord Maritime à Dunkerque. En 1910, il déménage à Malo-les-Bains, à l’angle de l’avenue About et de la rue Gaspard-Neuts, où il s’installe dans un atelier plus vaste, mieux adapté aux compositions de grande taille. Il y emploie une vingtaine d’ouvriers et plusieurs artistes accomplis comme Louis Piron. Cinq de ses six fils (André, Pierre, Jean-Baptiste, Léon et Antony (qui reprend ensuite à Bergues la marbrerie de son oncle Julien Ringot)) travaillent successivement avec lui perpétuant ainsi la tradition familiale de marbriers-tailleurs de pierre.

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Le buffet est en ciment armé revêtu de pierre reconstituée de couleur rose et rehaussé d'une décoration en sgraffito. Les trente-deux tuyaux muets de façade sont en plâtre armé et patiné ton métallique. La partie supérieure du buffet est en forme de pignon à redents. Sculpté par Maurice Ringot (1880-1951), le décor sommant les tuyaux est en faïence de Desvres. Il représente sainte Cécile et des anges chanteurs et musiciens.

  • Catégories
    facture d'orgue
  • Matériaux
    • ciment
    • plâtre
    • céramique
  • Iconographies
    • ange : tête
    • auréole
    • aile
    • sainte Cécile : clavecin
  • Précision représentations

    Sous les redents, au-dessus des tuyaux factices, sont placées des têtes d'ange, des auréoles et des ailes brisées, sur fond d'or. Dans la niche sommitale est figurée sainte Cécile jouant du clavecin.

  • État de conservation
    • hors état de marche
    • oeuvre démontée
  • Précision état de conservation

    La partie instrumentale a été démontée et partiellement remployée (tuyaux) dans le nouvel orgue (IM59001821).

    La traction des orgues était pneumatique (système Crutchley). La soufflerie fonctionnait par ventilateur électrique. Les orgues comportaient deux claviers de soixante-et-une notes et un pédalier de trente notes. Le premier clavier grand orgue était ainsi composé : bourdon de seize pieds, montre de huit pieds, fourniture de deux rangs. Le second clavier (récit expressif) comprend une Flûte harmonique de huit pieds, une Gambe de huit pieds, un Cor de nuit de huit pieds, des Voix célestes de huit pieds, un Gemshorn de quatre pieds et une Trompette de huit pieds. Le pédalier avait une sous-basse de seize pieds et une basse de huit pieds.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Périodiques

  • MARCILLY, Pierre. Les grandes orgues de l'église de Méteren. La Construction Moderne, quarante-cinquième année, n°8, 24 novembre 1929.

    pp. 113-114.
Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 2003, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Domaine Musiques
Hoin Karl-Michael
Hoin Karl-Michael

Responsable-adjoint (2018-2023) puis responsable (depuis 2024) de l'Inventaire Général Hauts-de-France.

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Benoit-Cattin Renaud
Benoit-Cattin Renaud

Conservateur du Patrimoine. Conservateur régional de l'Inventaire général Nord-Pas-de-Calais (en 2002).

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Édifice
Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Commune : Méteren
Adresse : Rue de l'Haeghe Doorne