Dossier d’œuvre objet IM59003956 | Réalisé par
Riboulleau Christiane (Rédacteur)
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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  • patrimoine de la Reconstruction, La première Reconstruction
  • enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
  • Commune Boussois
  • Adresse Église paroissiale Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces , rue Anatole-France
  • Emplacement dans l'édifice troisième travée des deux bas-côtés

Les deux confessionnaux aménagés dans l'église de Boussois sont réalisés sur les dessins des deux architectes de l'édifice, les frères Jacques Lafitte (1884-1966) et Henri Lafitte (1888-1966), alors installés à Maubeuge. L'église ayant été achevée en 1928, les deux confessionnaux peuvent être datés de la même année.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1928, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lafitte Henri
      Lafitte Henri

      Henri Lafitte est un architecte né en 1888 à Fourmies (Nord) et décédé en 1966 à Mondrepuis (Aisne). De douze à quinze ans, il doit garder le domicile familial pour raison de santé. Il se forme alors précocement à la peinture et à l'architecture au contact de son père (Jean Lafitte, architecte) et de ses frères (Jean-Paul, peintre et Jacques, architecte). Vers 1903, il entre à l'école pratique de Maubeuge où il apprend à travailler le bois et le fer. Il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte en 1922. Il est systématiquement associé à son frère Jacques jusqu'en 1930 environ. S'ils conçoivent ensemble l'architecture d'un bâtiment, Henri semble en revanche se réserver la conception globale du décor et du mobilier qu'il réalise souvent lui-même (peinture murale, sculpture, sgraffite, ferronnerie d'art, menuiserie, mosaïque...). Après la Seconde guerre mondiale, avec son fils architecte Éric, il participe à la reconstruction de Maubeuge sous l'autorité d'André Lurçat.

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      architecte, concepteur attribution par source
    • Auteur :
      Lafitte Jacques
      Lafitte Jacques

      Troisième fils de l'architecte Jean Lafitte (1854-1928), il est ingénieur des Arts et Métiers et architecte agréé. Il travaille dans le cabinet familial de 1910 à 1930 environ. Son frère Henri, architecte, est associé à de nombreuses réalisations entre 1922 et 1930 environ.

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      architecte, ingénieur, concepteur attribution par source

Les deux confessionnaux ont une composition identique. Chacun occupe un renfoncement rectangulaire du mur des deux bas-côtés faisant saillie à l'extérieur de l'église. Les trois parois du renfoncement forment le fond et les côtés du confessionnal. À l'intérieur de cet espace - plus vaste que d'habitude -, deux cloisons de béton, dans lesquelles est ménagé l'habituel guichet, séparent la loge centrale du prêtre et les loges latérales des pénitents. Un chambranle en béton peint en blanc encadre l'accès aux trois loges depuis le bas-côté. La loge du confesseur, mise en valeur par le léger décrochement de sa façade et par le discret fronton qui la surmonte, est close par un battant en bois, peint lui-aussi en blanc et orné d'un décor ajouré destiné à faciliter l'aération. Au centre du battant, des ouvertures, obturées par des pièces de verre cathédrale bleu, laissent pénétrer une lumière tamisée dans cette loge. Son aménagement se complète d'un siège en béton. Chaque confessionnal est couvert d'un plafond en béton.

  • Catégories
    maçonnerie, menuiserie, verrerie
  • Structures
    • plan, rectangulaire horizontal
    • élévation, droit
    • travée, 3
    • battant, 1
  • Matériaux
    • béton, moulé coulé, peint, monochrome
    • bois, en plusieurs éléments taillé, ajouré, mouluré petit cadre
    • verre translucide, bleu, décor verre cathédrale
  • Précision dimensions

    Chaque confessionnal mesure 260 cm de hauteur, 313 cm de largeur (en façade) et 132 cm de profondeur.

  • Précision représentations

    Seul le battant de la loge centrale comporte un décor. Les ouvertures obturées par du verre cathédrale bleu dessinent une grande croix latine au centre du battant. De part et d'autre du montant de la croix, douze petits panneaux de bois (deux fois six) comportent un décor ajouré. Ce décor, disposé selon une symétrie rigoureuse, est une variation ornée sur le thème de l'ange dans des nuées. Y participent des anges de face ou de profil, debout ou en vol, bras écartés, ou en prière, ou jouant de la trompette...

  • État de conservation
    • bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections

Ces confessionnaux sont très intéressants par leur conception. Il ne s'agit pas de meubles déplaçables mais de deux espaces de l'église prévus dans ce but dès l'origine et simplement aménagés à l'aide d'une façade, de cloisons séparatives et d'un plafond.

Périodiques

  • RIVIÈRE, R. L'Église de Boussois (Nord) [en ligne]. La Construction moderne, quarante-cinquième année, n° 38, 22 juin 1930.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6962812m/f488.item

    Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine
    p. 586.
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Riboulleau Christiane
Riboulleau Christiane

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.

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Édifice
Église paroissiale Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces

Église paroissiale Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces

Commune : Boussois
Adresse : rue Anatole-France