Dossier de présentation du mobilier IM60001749 | Réalisé par
Chamignon Lucile (Rédacteur)
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Le mobilier de l'église Saint-Martin, Église paroissiale Saint-Martin
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
  • Parties constituantes non étudiées
    lutrin, harmonium, fonts baptismaux, confessionnal, statue, groupe sculpté, autel, gradin d'autel, tabernacle, châsse, banc d'oeuvre, chandelier d'église, tableau, verrière, plaque commémorative, chaire à prêcher, retable, croix, tabouret d'église, chaise d'église, fauteuil de célébrant, croix de procession, armoire de sacristie, exposition, meuble de sacristie, crèche de Noël, vase, pupitre d'autel, encensoir, bassin à burettes, seau à eau bénite, croix d'autel, ostensoir, pupitre-thabor, chasublier, ornement, cloche

Peu d’objets mobiliers antérieurs à la Révolution ont été conservés. Les fonts baptismaux aujourd’hui à usage de jardinière déplacés à l’extérieur de l’édifice pourraient remonter au XIIe ou au XIIIe siècle. Ils présentent en effet la même structure que ceux de Puits-la-Vallée ou Sainte-Eusoye (plan carré avec une cuve circulaire taillée dans une pierre monolithe cantonnée de quatre piliers). Les objets anciens conservés à l’intérieur de l'édifice datent de la période moderne. Le Christ en croix installé à l’emplacement du tableau d’autel remonte probablement au XVIIe siècle (interprétation stylistique). Il se trouvait certainement sur la poutre de gloire séparant la nef du chœur. La face du tabernacle installé à l'entrée du chœur est certainement le seul témoignage du maître-autel installé dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Les rouleaux et les épaisses guirlandes végétales tombantes sont des motifs caractéristiques de cette période.

Il reste des éléments de l’ancien maître-autel qui semble avoir été installé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il comprenait l'autel toujours en place dans le sanctuaire qui, avec sa forme bombée, est caractéristique de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ainsi que les deux statues : l’une figure saint Gand et se trouve à côté de l’autel secondaire de la Vierge ; l’autre représente saint Antoine accompagné de son cochon. L’ancien confessionnal est conservé dans le bas-côté sud. Il porte la date de 1783.

C’est toutefois le XIXe siècle qui est la période la plus représentée dans le mobilier conservé aujourd’hui. Le retable du maître-autel remonte probablement à la première moitié du XIXe siècle. D’après Jean-Claude Delcure (2014), trois cloches sont installées en 1818. La première est refondue à partir de l’une des cloches anciennes qui avaient été bénies en 1695, et deux autres, nouvelles, sont offertes par les habitants.

Il faut attendre la seconde moitié de ce siècle pour que soient commandés les autels secondaires dédiés à la Vierge et à saint Gand ainsi qu’un nouveau confessionnal. Plusieurs statues en plâtre sont acquises au cours de cette période. Le groupe sculpté de la Charité de saint Martin provient du statuaire Froc-Robert. À l’initiative du conseil de fabrique, les trois cloches sont refondues en 1873 malgré l’opposition du conseil municipal qui en revendique la propriété (Jean-Claude Delcure, ibid.).

Jean-Claude Delcure indique deux dons au début du XXe siècle : Albert Delavenne, notaire à Noyers, offre la statue de Jeanne d’Arc en 1910 (signée P. Rouillard, statuaire à Angers) et en 1925 Mathilde Rousselle, habitante de la paroisse, donne la statue de sainte Thérèse placée contre l’un des piliers de la nef. Après la Première Guerre mondiale, une plaque commémorative des paroissiens morts est commandée et placée dans la nef.

Lors des bombardements de juin 1940, toutes les verrières sont soufflées. De nouvelles verrières sont commandées au peintre-verrier amiénois Pierre Pasquier. Les premières sont posées dans le chœur en 1941.

Après le Concile de Vatican II (1962-1965), le maître-autel est déplacé au milieu du chœur. Le Christ en croix du XVIIe siècle est accroché à l’emplacement du tableau d’autel. La toile peinte par Jean Vasseur en 1963 est fixée dans l’ancien cadre du retable. Elle se trouve aujourd’hui à gauche en entrant dans l’édifice.

Bibliographie

  • DELCURE, Jean-Claude. Noyers-Saint-Martin d'hier et d'aujourd'hui. [s. l.] : [s. ed], 2014.

Annexes

  • Liste du mobilier de l'église Saint-Martin de Noyers-Saint-Martin
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chamignon Lucile
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Édifice
Église paroissiale Saint-Martin

Église paroissiale Saint-Martin

Commune : Noyers-Saint-Martin