Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).
- inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
-
Parties constituantes non étudiéesbanc de fidèles, stalle, statue, chemin de croix, fonts baptismaux, clôture des fonts baptismaux, croix, clôture de choeur, chaire à prêcher, plaque commémorative, autel, gradin d'autel, tabernacle, retable, chandelier d'autel, croix d'autel, tableau, confessionnal, étole, croix de cimetière, harmonium, verrière, lutrin, console, fauteuil de célébrant, clochette d'autel, pupitre, armoire de sacristie, chasublier, bannière de procession, chape, aube, vase d'autel, crèche de Noël, buste-reliquaire, ostensoir, encensoir
Il reste peu de mobilier contemporain de la reconstruction de l’édifice dans la première moitié du XVIe siècle. Les verrières du chœur, classées MH (pour l’ensemble des trois verrières : PM60001255) sont contemporaines de la construction de l’édifice dans le premier tiers du XVIe siècle. Pour leur réalisation, les seigneurs de Lannoy aurait fait appel au maître-verrier Mathieu Bléville, originaire de Saint-Quentin (Largaud, 2003) bien qu'aucune source ou signature n'ait pu le confirmer. Le couple de donateurs, François de Lannoy et Marie de Hangest est représenté sur la partie inférieure de la baie de gauche (baie 1) sur laquelle leurs armoiries sont figurées (leur identification a été permise grâce à l'article de Cappronnier, 2016). Ces trois verrières figurent des saints et saintes, le Baptême du Christ (baie 1), La Crucifixion (baie 0) et La Descente de Croix (baie 2).
Le mobilier qui est contemporain - ou a suivi la reconstruction de l’édifice -, comprend également le tambour de la porte d’entrée côté sud, un Ecce Homo en pierre au revers de la façade occidentale qui semble remonter au XVIe siècle tout comme le Christ en Croix en bois polychrome qui a pu se situer sur l’ancienne poutre de gloire. Les fonts baptismaux en pierre semblent contemporains de l’achèvement de la nef à la fin du XVIe siècle, bien que la cuve ait été repeinte plus récemment avec un effet faux-marbre.
Au XVIIe siècle, de nouvelles acquisitions enrichissent l’église. Il en reste aujourd’hui trois statues : saints en bois installés dans le sanctuaire qui ont pu faire partie d’un ensemble plus important (calvaire, retable ?). Le retable du maître-autel avec son tabernacle a pu être réalisé à la fin du XVIIe siècle. Il semble avoir été remonté sur l’autel-tombeau actuel (qui est du XVIIIe siècle) à une date indéterminée.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle un autel avec retable, gradins et tabernacle est placé dans la chapelle dédiée à saint Antoine et une chaire à prêcher en noyer couronnée d’un ange sonnant de la trompette est installée dans la nef.
Une partie du mobilier est reconstitué après la Révolution : bancs de fidèles et bancs d’œuvres dans le chœur, clôture de chœur, autel et retable architecturé dans la Chapelle de la Vierge. Un buste-reliquaire de saint Lugle ou Luglien est conservé dans la sacristie. Il contient une lettre manuscrite indiquant que le curé de Montdidier, l’abbé Lefèbvre, est à l’initiative de la translation des reliques des saints Lugle et Luglien en 1818 dans deux nouveaux reliquaires (dont l’un a disparu). Ces derniers étaient certainement installés dans la chapelle du même nom au nord de la rue Becquerelle avant de rejoindre l’église.
D’après les documents de la série O des Archives départementales de l’Oise, plusieurs acquisitions sont réalisées à partir des années 1840 : en 1842, la fabrique achète des meubles pour la sacristie (le chasublier et les armoires sont encore conservés). L’aigle-lutrin visible dans le chœur signé Lesueur est réalisé en 1841 (date portée). La même année, la restauration des trois verrières du chœur en mauvais état est envisagée. Leur intérêt est reconnu dans une délibération du conseil municipal : elles sont "d’une grande valeur en raison de leur antiquité, ce serait un acte de vandalisme de ne point aviser à leur conservation". Leur restauration est réalisée en 1869 par l’atelier Latteux-Bazin du Mesnil-Saint-Firmin grâce à la subvention que la commune octroie à la fabrique. Les vitraux du XVIe siècle sont alors fortement remaniés et il reste aujourd’hui peu d’éléments d’origine. Stéphane Bazin qui a supervisé leur restauration a laissé un schéma de répartition des fragments anciens et neufs sur la partie inférieure de la baie axiale (voir ill. 25).
En 1849, une horloge est acquise auprès du fabricant beauvaisien Vérité. La fabrique achète le Chemin de croix en 1856 et une statue de Notre-Dame-de-Lourdes (aujourd’hui placée dans le chœur) en 1876. En 1879, à l’initiative de monsieur Gustave Levavasseur, député, un tableau (aujourd’hui disparu) est commandé à l’état et offert à la commune. C’est une copie du tableau de Raphaël La Belle Jardinière. En 1899 l’atelier Latteux-Bazin pose les deux verrières de la chapelle sud.
Les verrières du sanctuaire ont subi des dégâts lors du bombardement de 1940.
Un nouvel autel est installé dans le chœur après le Concile de Vatican II (1962-1965).
Au début des années 2000, l’ancienne croix du cimetière en pierre est déplacée à l’intérieur de l’église afin d‘être protégée. Sa facture indique une construction au XVIe siècle.
Début 2010, deux tableaux (un paysage avec l’église de Paillart en arrière-plan et une Vierge avec l’église en arrière-plan) ont été volés, tout comme les deux anges adorateurs installés sur les deux supports du retable du maître-autel.
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Bléville Mathieupeintre-verrier attribution par travaux historiquesBléville Mathieu
Peintre-verrier originaire de Saint-Quentin (Aisne) et actif dans la première moitié du XVIe siècle.
-
Auteur :
Bazin-Latteux (1846 - 1906)peintre-verrier signatureBazin-Latteux
Atelier et fabrique de verrières peintes.
Le négociant et philanthrope Gabriel-Boniface Bazin (1791-1862), entrepreneur et agronome, propriétaire d'un domaine et château au Mesnil-Saint-Firmin (Oise), y a créé une ferme-école, une maison d'enfants, une briqueterie, une distillerie. Il fonde en 1846 dans sa commune du Mesnil-Saint-Firmin (Oise) une fabrique de verrières peintes dont la direction est confiée à Jules Leclerc et à ses fils Charles Bazin et Julien-Stéphane Bazin. Après la mort du fondateur, les frères s'associent à leur cousin Ludovic Latteux (société Bazin et Latteux). Après quelques années, et le retrait de Charles, Ludovic Latteux s'associe à son cousin Léon Gros en 1876 ; il se retire en 1877 ce qui amène à la direction Stéphane Bazin et Léon Gros avec un nouveau changement de nom (1877-1878). Ludovic Latteux revient à la direction en 1878, ce qui provoque un nouveau changement de raison sociale. Finalement en 1882 Ludovic Latteux devient le seul dirigeant après le décès de Julien-Stéphane Bazin. Il restera à la tête de l'entreprise de vitraux, dont la production est très prolifique, et qui fermera en 1906.
D'après Le Vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux XIXe et XXe siècles. Actes du colloque d'Amiens (25 mars 1994). Dir. Nadine-Josette CHALINE. Amiens : Encrage, 1995, pp. 34-35.
-
Auteur :
Lesueursculpteur, menuisier-ébéniste signatureLesueur
Sculpteur et menuisier-ébéniste actif dans le Beauvaisis dans la première moitié du XIXe siècle.
-
Auteur :
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
-
AD Oise. Série O ; sous-série 2 O : 2 O 11328. Paillart. Église (1820-1926).
Bibliographie
-
LARGAUD, Robert. Notice sur la construction et la restauration de l'église de Paillart. Paillart, 2003.
-
LAURAIN, Ernest. Épigraphie du canton de Breteuil-sur-Noye (Partie II). Clermont-de-l'Oise : Société archéologique et historique de Clermont-de-l'Oise. 1945.
pp. 23-24.
Périodiques
-
CAPPRONNIER, Rose-Anne. Les journées du patrimoine, 2015. Bulletin de la société historique de Breteuil, 2016, n°21.
Lien web
- Verrière (baie 0) : Crucifixion. Notice de la base Palissy [consulté le 22/07/2024].
- Verrière (baie 1) : Baptême du Christ et saints. Notice de la base Palissy [consulté le 22/07/2024].
- Verrière (baie 2) : saints et Vierge de pitié. Notice de la base Palissy [consulté le 22/07/2024].
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).
Église paroissiale Saint-Denis
Adresse : rue de la Motte
Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).