• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Ancien collège de sœurs des écoles chrétiennes d'Aubenton
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Aubenton
  • Adresse 18, 20 et 22 rue Jean-Mermoz
  • Cadastre 1986 B3 496 à 499
  • Dénominations
    collège
  • Genre
    de soeurs des écoles chrétiennes
  • Destinations
    maison

La présence d'établissements liés à l'éducation est attestée dès le 16e siècle avec la fondation par les seigneurs d'Aubenton d'un petit collège où l'on enseignait les humanités ; le Régent de cette institution touchait 200 livres du Prince de Condé, 60 livres de la ville et 40 de la fabrique de Notre-Dame. En 1680, la duchesse Marie de Lorraine, dite Mademoiselle de Guise, dote la ville de 2 postes de 2 religieuses de Saint-Maur à charge d'instruire et d'éduquer les jeunes filles pauvres d'Aubenton. Le prêtre desservant de l'église Notre-Dame d'Aubenton, Augustin Thelinghe, fait don en 1687 du bâtiment encore en place dont les élévations primitives datent effectivement du 3e quart du 17e siècle. La Révolution ferme ce petit collège auquel une école de garçons est adjointe dès la fin du 17e siècle. Un élément de sculpture, une tête humaine masculine en haut-relief, orne le pignon d'une remise construite vers la fin du 19e siècle : il s'agit vraisemblablement d'un élément de réemploi. Le bâtiment a été très modifié au cours du 19e siècle et surtout de la 2e moitié du 20e siècle. La séparation de la parcelle en plusieurs maisons et la reconstruction au cours du 19e siècle des façades sur rue, n'ont cependant pas entamé la lisibilité de l'édifice, en particulier sur ses élévations postérieures, qui montrent l'unité primitive du bâtiment.

Le bâtiment, aujourd'hui séparé en 4 maisons, est en brique, avec un encadrement des ouvertures en pierre de taille calcaire. A élévation ordonnancée, trois de ces maisons comportent un enduit sur l'élévation antérieure. Le toit à longs pans et pignon couvert est en ardoise synthétique. Il comporte un sous-sol voûté en berceau de brique et un étage carré. La petite remise sur la ruelle de la Tour est en moellon calcaire et est orné sur son mur pignon nord d'une sculpture en haut-relief à forme humaine, surmontée d'une croix en brique.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • en brique
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • tête d'homme
    • croix
  • Précision représentations

    Le mur pignon de la remise sur la ruelle de la Tour est orné de ce qui semble être une tête d'homme, cet élément est surmonté d'une croix.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1999
Articulation des dossiers
Fait partie de