Dossier d’œuvre architecture IA80010554 | Réalisé par
Barbedor Isabelle (Rédacteur)
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • opération ponctuelle, La première Reconstruction
Ancien hôtel Espollier-Duplant
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Santerre Haute-Somme - Ham
  • Commune Ham
  • Adresse 3 et 5 rue Saint-Maur , ancienne rue Tournoyante
  • Cadastre 1826 B 544 à 546
  • Dénominations
    hôtel
  • Destinations
    hôtel, immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, cour

L'édifice est visible sur la cadastre de 1825 (ill.) où il présente un logis de plan en L sur rue, un jardin et des communs en fond de parcelle.

L'état de section indique que la demeure appartient à Louise Tupigny veuve Espollier-Duplant, qui y est domiciliée en 1851 (recensement). La date 1765 est donnée en façade.

L'Almanach du commerce de Paris et des départements (1811) signale M. Espollier-Duplant entrepreneur de filature de coton à Ham.

Les communs bordant le boulevard du rempart sont démolis en 1870, date à laquelle le carrossier Joseph Martin Chevreux y fait construire un premier atelier en 1870, incendié et reconstruit en 1874.

En 1872, le logis peut être habité par Amédée Tiesse-Drouart, courtier en sucre (?).

Trois logements sont reconstruits après la première guerre mondiale, en bordure du boulevard. L'atelier pourrait subsister au sud de ces logements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle , (détruit)
  • Dates
    • 1765, porte la date
    • 1870, daté par source
    • 1874, daté par source

L'édifice, implanté en parcelle traversante, comprend un bâtiment principal sur rue, une cour et un jardin en fond de parcelle.

Le bâtiment principal, de plan allongé à pignons découverts, est construit en briques et couvert d'ardoises. Il compte un étage carré et présente une façade principale à 4 travées, ainsi qu'une date sur la clef du linteau de la porte : 1765. Une aile en retour d'équerre, abritant un escalier en vis, a été ajoutée au sud (traces de collage).

Les baies du rez-de-chaussée ont été remaniées.

  • Murs
    • brique enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    hôtel sur rue
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Daté 1765, cet ancien hôtel, qui était habité au début du 19e siècle par la veuve du filateur de coton Espollier-Duplant, constitue un témoin exceptionnel des demeures urbaines élevées à Ham peu avant la Révolution. Celles de la grande place, connues par les cartes postales du début du 20e siècle, ont été détruites durant la première guerre mondiale.

Les transformations de l'hôtel au 19e siècle (Joseph Martin Chevreux y fait construire un premier atelier de carrosserie en 1870) illustrent, comme l'ancienne brasserie de Ham (rue Marchande), l'intérêt de ces vastes parcelles pour l'installation des sites de fabrication dans la ville close.

Documents d'archives

  • AD Somme. Série M ; 6 M 410. Recensement de population. Ham.

    1851.
  • AD Somme. Série P ; 3 P 410/3. Ham. Etat des sections.

  • AD Somme. Série P ; 3 P 410/4. Ham. Propriétés foncières 1832-1882.

Bibliographie

  • Almanach du commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde, Paris, 1811.

    p. 880.

Documents figurés

  • Ham. Plan cadastral, section B dite de la ville, [vers 1826] (AD Somme ; 3 P 2011/3).

Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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