A la fin du 19e siècle, l'entreprise de brosserie Thomas s'installe à Bury, à proximité du ru du Fossé l'Evêque. Les bâtiments construits à l'époque sont de vastes ateliers en brique avec couverture en shed. Parmi les employés de cette brosserie figure Anatole Lhoyer, contremaître, qui, en 1899, fonde sa propre brosserie à Mouy. Egalement présente à Noailles, la brosserie Thomas quitte ses ateliers de Bury en 1908, après plusieurs mouvements de grèves. Peu après, l'usine de peinture JM Paillard, précédemment installée à Mouy, reprend à son compte les bâtiments pour y installer un atelier de menuiserie. L'atelier est spécialisé dans la fabrication de coffrets de conditionnement en bois pour les tubes de gouaches, ainsi que dans les manches de pinceaux. Les bâtiments ne connaissent pas de transformations importantes et demeurent dans l'état initial, jusqu'à ce qu'un incendie embrase l'atelier principal de montage en 1972. Le bâtiment est reconstruit aussitôt après, sur le même emplacement, entre les bureaux et les entrepôts de stockage et séchage des bois. La couverture en shed, qui rythmait la façade longitudinale de l'atelier, est supprimée et remplacée par une toiture à longs pans. Confrontée à des difficultés économiques, l'unité de production ferme en même temps que l'usine principale de Mouy en 1988. Le site de Bury est racheté en 1991 par M. Quemin, qui revend sa société lorraine spécialisée dans la fabrication d'articles de bureaux pour s'installer à Bury, sous la raison sociale Graphos. L'entreprise y produit essentiellement des agrafes et des trombones. En 2004, la fabrication est arrêtée et les bâtiments, conservés par la société, sont destinés au stockage des marchandises avant expédition. Le 6 mars 1907, l´usine connaît une importante grève, qui conduit son directeur à licencier un tiers du personnel. En 2000, l'usine emploie une quinzaine de personnes, et seulement 7 en 2004.