Cette ancienne ferme figure sur le cadastre napoléonien ; la parcelle était alors occupée par deux logis et une ferme en U, tous trois regroupés en léger retrait de la route. Elles ont aujourd'hui entièrement disparu. Les bâtiments n'ont pas été reconstruits sur leurs fondations, le plan au sol n'ayant plus rien en commun avec celui de 1828.

Est-ce lors de la construction de la villa et de la nouvelle ferme que le nom de "Solitude" est apparu ? Il ne figure en tout cas pas sur le cadastre napoléonien. Selon Claude Jeanson, lors de la seconde guerre mondiale, les Allemands occupèrent la ferme qui servait de logement aux prisonniers allemands qui déminaient les dunes. Elle servit également d´infirmerie et de forge aux ennemis qui y brûlèrent les trois quarts du plancher du grenier. Le logis se composait alors de deux chambres, d´un grand séjour, d´une cuisine, d´une arrière-cuisine. Tout à fait à l'est, le bâtiment en brique aux larges baies semble avoir été transformé en réfectoire.

Pour y étudier un grand nombre de plantes, on construisit quatre serres dont une près de la Solitude (détruite). On y cultivait tomates, poireaux, choux fleur, endive, tulipes, oignons et bulbes.

Le logis fut transformé en 1960 en école d´apprentissage (12 élèves) et ferma ses portes en 1980.

Aujourd'hui, la maison (aujourd'hui appelée "la Rêverie") est mise en location par le centre Marquenterra et la partie orientale de la parcelle est occupée par un centre équestre.