Dossier d’œuvre architecture IA02000596 | Réalisé par
  • inventaire topographique, canton d'Aubenton
Ancienne gendarmerie d'Aubenton
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Aubenton
  • Adresse 36 rue du Coq-Vert
  • Cadastre 1986 B2 340 à 341
  • Dénominations
    gendarmerie
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    prison, écurie, jardin

Aubenton comportait dès le 16e siècle une force de police sous la conduite d'un sergent, la présence d'une garnison et de casernes est également attestée dès la 2e moitié du 17e siècle. L'une des portes de la ville, dite de Saint-Nicolas, abritait également une prison. En 1791 est créée une brigade de gendarmerie à cheval, la destruction en 1805 de la porte de Saint-Nicolas entraîne également celle de la prison. Les descriptions de la halle semblent indiquer que celle-ci abrite la gendarmerie durant la première décennie du 19e siècle. La gendarmerie est ensuite transférée dans la maison située au 11 rue du Coq-Vert qui abrite des logements et une petite prison. Le statut privé de cette maison, louée à la commune amène celle-ci à demander l'édification d'un bâtiment spécifique dès le début des années 1850. Les plans ont sans douté été dressés par l'architecte départemental de l'arrondissement de Vervins. Le bâtiment primitif de la gendarmerie, abritant logements et bureaux et les écuries attenantes ont été construits au début du 3e quart du 19e siècle, la date portée sur les écuries, 1854, correspond sans doute à l'achèvement de cette campagne de construction. Une nouvelle aile, à 4 travées est construite au cours du 4e quart du 19e siècle. L'étage de soubassement sous la nouvelle aile est doté d'une série de cellules faisant office de prison. La loggia formant balcon sur l'élévation postérieure du logis primitif date vraisemblablement également de cette période. La gendarmerie est désaffectée lorsque sont construits les nouveaux bâtiments et logements de la gendarmerie à l'entrée ouest d'Aubenton en 1979.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1854, porte la date, daté par source

L'ensemble des élévations de la gendarmerie et des écuries est en brique, l'étage de soubassement du bâtiment primitif est en moellon et pierre de taille calcaire moyen appareil. Les encadrements des ouvertures ainsi que le chaînage des angles du bâtiment primitif sont en pierre de taille calcaire tout comme la corniche. L'élévation postérieure est dotée d'une loggia formant un balcon. L'étage de soubassement de l'aile datant du 3e quart du 19e siècle, abritant les cellules de la prison, possède une voûte en berceau de brique, il est précédé d'un appentis en pan de bois. Les écuries sont couvertes d'une demi-croupe, le bâtiment primitif de la gendarmerie, d'une croupe, la nouvelle aile d'un toit à longs pans à pignon couvert. L'ensemble des couvertures est en ardoise synthétique, seul l'appentis sur l'élévation postérieure est en ardoise.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • pan de bois
    • moellon
    • pierre de taille
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture
  • Étages
    sous-sol, étage de soubassement, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
    • pignon couvert
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
    • ordre toscan
  • Précision représentations

    L'élévation antérieure du logis de la gendarmerie est ornée à ses angles de pilastres toscans.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette gendarmerie est caractéristique des petits édifices illustrant le pouvoir civil et la force militaire de l'Etat édifiés au cours de la 2e moitié du 19e siècle. La modestie architecturale de l'édifice, jouant sur une simple évocation néo-classique, est à mettre en relation avec la taille et l'importance économique du canton d'Aubenton qui reste au 19e siècle avant tout marqué par les activités rurales.

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Articulation des dossiers
Fait partie de