Dossier d’œuvre architecture IA59005051 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • enquête thématique régionale, Les ouvrages fortifiés de la Première Guerre mondiale
Casemate à canon 85
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Annoeullin
  • Commune Fournes-en-Weppes
  • Lieu-dit Fresnoy(Le)
  • Cadastre 2014 0A 289
  • Dénominations
    casemate
  • Précision dénomination
    casemate d'artillerie
  • Appellations
    85, blockhaus
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Cette casemate d'artillerie, appartenant à la batterie du Fresnoy, a été construite dans les derniers temps de la guerre : 1917 ou 1918

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Cette casemate d'artillerie est située à l’extrême est de la batterie du Fresnoy. Elle se démarque des deux autres batteries par un plan différent est des mensurations légèrement supérieures. La chambre de tir, plus longue, est aujourd'hui partiellement emplie de terre. On parvient cependant à deviner la présence de la plate-forme d'artillerie par des creux situés à la base des murs latéraux, permettant d'augmenter le débattement angulaire du canon. De même des parties concaves, de part et d'autre de la sortie de la chambre de tir, jouent-elles sans doute le même rôle. Deux pièces encadrent la chambre de tir. Celle situait à l'ouest, d'environ 4,5 m sur 2, est probablement l'abri à personnel. Elle est éclairée par une fenêtre ébrasée vers le sud. La seconde pièce de 2,5 m sur 1,5, située au sud-est, est percée de part en part par deux ouvertures carrées de 15 cm sur 15. Une porte la séparait de la chambre de tir (présence de gonds). La faible épaisseur du mur ouest discrédite la thèse de la soute à munitions. Celle-ci était probablement déportée dans un des deux petits abris, en partie enterrés situés plus à l'ouest. Il est plausible que cette pièce ait abrité un dispositif de communication par radio ou par flashes lumineux, la tour d'observation de Beaucamps-Ligny n'étant qu'à quelques centaines de mètres et en parfait alignement avec la batterie. L'ensemble des pièces de l'abri est protégé par un toit à cellules d'éclatement permettant de dissiper le souffle et, partant, d'atténuer les effets des impacts des obus.

  • Murs
    • béton béton armé
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Typologies
    chambre de tir ; cellule d'éclatement ; magasin à munitions ; casemate à canon
  • État de conservation
    désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    vestiges de guerre
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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