Situé à 900 m. du front, cette casemate allemande a été construite dans un un corps de ferme, ou adossée à celle-ci, sous le couvert d'un rideau d'arbres (parcelles 226 et 227, section C du cadastre de 1833). Elle est un rare exemple d'édifice combinant casernement et double position de mitrailleuse. Pour sa facture et son positionnement on peut en attribuer la construction à la 81e Compagnie de Pionniers de Réserve, présente dans le secteur d'Aubers à partir du printemps 1917. Elle ne figure par ailleurs pas sur un plan allemand du 31/03/17 ce qui atteste une construction tardive.
Casemate à personnel et casemate à mitrailleuse 181
Dossier IA59004834 réalisé en 2012Fiche
Sommaire
Précision dénomination | casemate à personnel casemate à mitrailleuse |
Appellations | casemate à mitrailleuse 181, blockhaus |
Dénominations | casemate |
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Plans coupe d'après relévés de terrain
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Vue vers l'ouest
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Vue vers l'ouest, entrée sud-est
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Vue vers le nord
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Vuevers le nord-est
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Vue vers l'est
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Elévation nord-ouest
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Vue vers le sud
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Entrée sur l'élévation nord-est.
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Elévation nord-est, débouché de la tranchée surélevée et vestige de l'escalier d'accès.
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Depuis le couvrement, les deux emplacements de mitrailleuse
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Emplacement de mitrailleuse
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Sortie d'aération de la salle sud-est
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Depuis le couvrement, sortie de la cheminée à périscope
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Accès à l'intérieur par échelons métalliques, depuis la tranchée surélevé
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Resserres à mitrailleuses, entrée nord-est
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Une des deux salles de l'édifice
Aire d'étude et canton | Les Weppes durant la Première Guerre Mondiale - Annoeullin |
Adresse | Commune : Aubers Cadastre : 2014 0A 79 |
Période(s) | Principale :
1er quart 20e siècle
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Cette casemate se compose de deux salles, parallèles au front, en arc en plein-cintre outrepassé réalisé au moyen de sections de tôles ondulées cintrées (voir en annexe). Chacune comporte deux conduits d’aération et une cheminée à périscope, de section octogonale. Elles sont distribuées par un couloir en L débouchant au nord-est et au sud-est de l'édifice. Au milieu du couloir, des échelons métalliques permettaient d’accéder, au travers du couvrement, à une tranchée surélevée longitudinale desservant une banquette de tir. Celle dernière comporte deux emplacements trapézoïdaux permettant le blocage des affuts des mitrailleuses. On note la présence de vestiges d'un escalier droit extérieur, menant au couvrement par l'élévation nord-est ainsi que deux resserres à mitrailleuses à l'entrée nord du couloir.
Murs | béton béton armé
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Toit | béton en couverture |
Étages | en rez-de-chaussée |
Couvertures | terrasse |
Typologies | tranchée surélevée ; resserre à mitrailleuse ; cheminée à périscope ; cuve à mitrailleuse |
État de conservation | désaffecté |
Statut de la propriété | propriété privée
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Intérêt de l'œuvre | vestiges de guerre |
Annexes
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De la ceinture fortifiée de Strasbourg à la Position de la Bruche
"Les tôles sont généralement posées sur des pieds-droits servant également de support à des banquettes de bois. A leur sommet, [elles] sont glissées dans des fers en 'U' rivetés dos à dos et maintenus à l'aide d'un outil spécial. Une fois fixés, les fers assurent la clef de voûte. Les tôles sont ensuite rivetées et l'ensemble est apte à recevoir le béton de la dalle."
Références documentaires
Bibliographie-
Philippe Burtscher, De la ceinture fortifiée de Strasbourg à la Position de la Bruche, Cercle D’Étude des Fortifications Société d’Histoire de Mutzig et environs, 1999