• inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
Château de Vadencourt
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ministère de la culture - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) AGIR-Pic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Villers-Bocage
  • Commune Vadencourt
  • Cadastre 1932 C 132
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, ferme

La seigneurie de Vadencourt est attestée depuis le 13e siècle, et le château actuel, bien que reconstruit plus tardivement, conserve sans doute le souvenir d'un édifice plus ancien dans les quatre tours rondes qui flanquent ses angles. Toutefois, la majeure partie du château fut entièrement refaite au 18e siècle. Seule l'élévation sud (côté corps de ferme) qui se signale par son appareillage en briques et pierres, est un peu plus ancienne (17e siècle). L'artisan de la reconstruction du 18e siècle est Jean-François de Chassepot de Beaumont, capitaine-chef à la Grande Fauconnerie de France, et gendre d'Henri Pingré de Vraignes qui avait acquis le domaine de Vadencourt vers 1680. Il fit probablement rebâtir le château dans les premières décennies du 18e siècle. Veuf en 1734, il acquit ensuite le château de Pissy par un second mariage et délaissa son domaine de Vadencourt, vendu en 1738 à François de Quellerie de Chanteraine, notable originaire de Douai. Celui-ci acheva sans doute la reconstruction du château dans les années 1740. L'ensemble date donc pour l'essentiel du 18e siècle, y compris la belle grille en fer forgé marquant l'entrée du château, oeuvre de Jean-Baptiste Veyren, dit le Vivarais. On lui attribue aussi la rampe de l'escalier, dans l'angle nord-ouest du corps de logis.

Le château de Vadencourt, érigé entre l'église et les sources de l'Hallue, se compose d'un corps de logis central encadré par une cour de communs au nord, et un corps de ferme au sud. Tous les bâtiments sont en craie, exceptée l'élévation sud en briques et pierres. Le corps de logis est en rez-de-chaussée, avec un étage de comble couvert d'un toit à la Mansart. Les deux ailes en retour d'équerre, abritant les écuries (au nord) et la cuisine avec le logement du fermier (au sud), sont couvertes par un toit à longs pans, pignons découverts. Elles sont épaulées par deux tours rondes coiffées d'un toit en poivrière. Une grille en fer forgée marque l'entrée du château, entre ces deux tours.

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
    • brique et pierre à assises alternées
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    en rez-de-chaussée, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • toit en pavillon
    • toit conique
    • pignon découvert
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : en maçonnerie
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1988/12/30
  • Référence MH

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998