Dossier d’œuvre architecture IA02002908 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
Cité ouvrière des Textiles Artificiels de Gauchy
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Quentinois - Saint-Quentin
  • Commune Gauchy
  • Adresse rue Jules-Vercruysse
  • Cadastre 2005 AB 11 à 308, 609, 611, 615, 617, 619, 621, 623, 625, 627, 631 ; AH 1 à 35, 61 à 109, 244, 248, 250, 253 à 262, 270
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Appellations
    Textiles Artificiels de Gauchy
  • Parties constituantes non étudiées
    école maternelle, salle des fêtes

Cette cité ouvrière est construite à partir de 1922 par la Compagnie Nouvelle des Applications de la Cellulose, parallèlement à la construction de l'usine de fibres artificielles et synthétiques. Elle apparaît sur les plans de l'entre-deux-guerres sous le nom de cité des Textiles Artificiels de Gauchy. Aux vingt-quatre bâtiments initiaux totalisant alors une centaine de logements ouvriers (quatre à six logements par bâtiment), sont ajoutés onze bâtiments de huit logements en 1930, puis quarante-huit bâtiments entre 1936 et 1938, dont quarante-et-un de quatre à six logements, et sept de deux logements plutôt à destination de contre-maîtres ou d'employés. En 1926, la cité est dotée d'une école maternelle et d'une salle des fêtes. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la capacité de cette cité est alors de près de 400 logements, tandis que les ateliers de l'usine emploient environ 900 salariés. Vers 1960, six pavillons individuels sont ajoutés. Enfin, dans les années 1980, cinq bâtiments sont détruits dans l'actuelle rue Michel-Valet. A partir de 1985, le groupe Rhône-Poulenc met en vente les logements auprès de leurs locataires. En 1997, Rhone-Poulenc ne possédait plus que 105 des 456 logements initiaux.

Les soixante-cinq bâtiments de quatre à six logements se composent d'un rez-de-chaussée et d'un étage en surcroît, couvert d'un toit à longs pans. Tous les bâtiments sont en brique, et couverts en tuile mécanique. Sur chaque façade est disposée une lucarne-pignon aveugle, à essentage de planches de bois. Toutes les ouvertures des bâtiments à quatre logements sont à linteaux droits ; les accès aux logements s'effectuent par les pignons. Les bâtiments à six logements sont dotés sur chaque façade d'une ouverture centrale, couverte d'un arc en plein-cintre, donnant accès au deux logements supplémentaires. Les onze bâtiments à huit logements, constitués de caves, d'un rez-de-chaussée et d'un étage de comble, se composent d'un corps central abritant quatre logements avec un accès commun à deux logements en façade antérieure et deux accès individuels en façade postérieure (animée d'un ressaut), et de deux pavillons latéraux de deux logements chacun, avec accès individuels latéraux sous appentis. Les toitures sont à longs pans, avec croupes pour les pavillons. Les bâtiments à deux logements sont de deux types. Un premier type, construit à deux exemplaires seulement, formé de caves, d'un rez-de-chaussée, d'un étage carré et d'un étage de comble, couvert d'un toit à longs pans, à croupes. Les baies sont à linteaux droits, en arcs segmentaires et en arc plein-cintre. Les accès aux logements se font latéralement, par deux ressauts abritant les escaliers, et couvert de toits à longs pans asymétriques. Les cinq autres bâtiments à deux logements, dotés de caves, d'un rez-de-chaussée surmonté d'un étage de comble, sont couverts d'une vaste toiture à longs pans et demi-croupes évoquant les toitures des chalets de montagne. Toutes les baies sont à linteaux droits. L'école se compose d'un long corps central, cantonné de deux petits pavillons, dont l'un porte la date "1926". Construite en rez-de-chaussée, elle est couverte de toits à longs pans, avec demi-croupe pour l'un des pavillons. Les façades sont percées de larges baies couvertes d'arcs en anse de panier pour le corps central, d'arcs en plein-cintre pour les pavillons.

  • Murs
    • brique
    • essentage de planches
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
    • demi-croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Aisne. Série P ; 4 P 340 - Matrices cadastrales de Gauchy.

    Compagnie Nouvelle des Applications de la Cellulose - Cases 129 à 131, 162 à 165

Documents figurés

  • Vue des usines et de la cité-jardin. Impr. photoméc., 15 x 3,5 cm, [vers 1924]. L'Illustration Economique et Financière. L'Aisne, supplément au numéro du 01/11/1924. p. 44.

  • Vue générale. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 5).

  • [Vue aérienne en direction du sud-ouest]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 6).

  • [Vue aérienne en direction du nord-est]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 4).

  • [Vue aérienne en direction de l'est]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 3).

  • [Vue aérienne]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 2).

  • [Vue aérienne]. Photogr. pos., n. et b., 18 x 13 cm, [vers 1960], par Lapie (AD Aisne ; 10 Fi Saint-Quentin 7).

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin