Bâtie en 1910 par l'architecte Cockenpot, l'église du Sacré-Coeur, néo-gothique, avait vu ses travaux suspendus faute de crédits. Suite à une augmentation de la population du quartier due à la construction de nouvelles cités, le comité paroissial décide d'achever l'église de manière à ce qu'elle puisse accueillir 800 fidèles. Le projet est d'abord conçu sous la forme d'un agrandissement de l'église par un narthex et une nouvelle façade puis il est décidé de faire table rase de l'ancienne église, de n'en conserver que les murs latéraux et postérieur et de reconstruire en style moderne non outrancier. L'architecte Maurice Novarina est contacté à cet effet par l'un des membres du comité paroissial, l'industriel Jean Tiberghien, qui connaît certaines de ses constructions religieuses en France. Il travaille au chantier de l'église, achevé en 1964, en collaboration avec Jean Watel.