Dossier d’œuvre architecture IA59002946 | Réalisé par
  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Warlaing
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Coeur d'Ostrevent - Orchies
  • Commune Warlaing
  • Cadastre 2007 B 89
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église de Warlaing date de la fin du milieu du 19e siècle. Elle est l'oeuvre de Charles Leroy, architecte lillois ayant travaillé dans le département du Nord, plus connu pour la construction de Notre-Dame-de-la-Treille sur la métropole lilloise, mais aussi de l'église Notre-Dame de Fives à Lille, Saint-Hilaire à Halluin, Saint-Waast à Wambrechies et enfin Saint-Quentin à Avelin et Saint-Martin à Croix, dont les façades occidentales présentent d'importantes similitudes avec la celle de l'église de Warlaing. En 1924, des travaux de charpente et de couverture sont entrepris : le clocher est couvert d'ardoise, la charpente et les chéneaux sont réalisés soit en sapin rouge, soit en chêne. Les clochetons sont recouverts d'ardoise de Fumay, tandis que la sacristie est couverte en pannes flamandes, avec jointoiement extérieur au mortier de ciment. Les autres toitures de l'édifice sont prévues en fibrociment. Tous les faîtages et arêtiers sont couverts en zinc. Ces travaux sont effectués sous la direction de l'architecte Léon Raux et réalisés par l'entrepreneur Desbarbieux, de Valenciennes. Ils sont pris en charge par la Société Coopérative de reconstruction des églises du diocèse du Cambrésis, à laquelle la commune de Warlaing est adhérente.

L'église se trouve au centre du village. Elle se compose d'une nef et de deux bas-côtés, précédée d'une tour-clocher à l'ouest, et d'un chevet à pans coupés à l'est. L'ensemble est élevé en briques, rehaussées de pierre calcaire blanche (craie). Le clocher est couvert d'une flèche octogonale et de quatre clochetons en cuivre. Les toits de la nef et des collatéraux sont eux couverts en ardoise. Eglise fermée à la visite lors de l'enquête à cause de son mauvais état.

  • Toits
    ardoise, cuivre en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Articulation des dossiers